
Mariano Rajoy lors de son allocution (photo : Pool Moncloa/José Maria Cuadrado)
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ESPAGNE. Comme prévu, Mariano Rajoy a engagé, mercredi 11 octobre 2017, la procédure de l'article 155 en réponse à la signature la veille par le Parlement catalan de la déclaration d'indépendance. A l'annonce d'une suspension des effets de cette déclaration dans l'attente d'un dialogue pour "une solution négociée" avec Madrid effectuée par Carles Puigdemont, président de la Catalogne, le président du gouvernement espagnol répond par l'engagement d'une suspension de toute autonomie de sa région. Lors d'une allocution télévisée, Mariano Rajoy a indiqué que "le Conseil des ministres est convenu ce matin d'envoyer une réquisition formelle au gouvernement de la Generalitat afin qu'il confirme s'il a déclaré l'indépendance de la Catalogne."
La première étape de ce long processus prévu par l'article 155 a bien été respecté à la sortie d'un conseil des ministres extraordinaire. Mariano Rajoy, évoquant un discours confus du président catalan, lui a demandé officiellement de s'exprimer plus clairement sur ce dossier très sensible.
Le second acte - si Carles Puigdemont persiste à décréter l'indépendance - consistera à saisir le Sénat pour faire voter "les mesures nécessaires" au "retour" de la Catalogne dans le giron espagnol. A noter que le gouvernement actuel (Parti Populaire - Droite) dispose dans cette assemblée d'une majorité absolue ce qui ne laisse planer aucun doute sur le succès de la démarche.
La dernière phase permettra de reprendre totalement le contrôle de la région dissidente. Bénéficiant d'une autonomie retrouvée en 1975 au décès du dictateur Francisco Franco, la Catalogne verrait ses organes politiques et administratifs tomber dans les mains du pouvoir central.
C'est la première fois depuis 1934 que l'article 155 est déclenché. La Catalogne (7,5 millions d'habitants) représente 19 % du PIB du pays.
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