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Le Ministre des Finances, Cristobal Montoro (à gauche), présente le « QR Code » du budget 2012 au président du Congrès, Jesus Posadas (photo : Ministerio de Hacienda)
ESPAGNE. Quatre jours après l’annonce des restrictions budgétaires révélées par Mariano Rajoy, le ministère espagnol des Finances (et de l'Administration Publique) présente le budget 2012. Un texte que doit être validé par le parlement national d’ici le mois de juin 2012, et qui se caractérise par une diminution de 16,9% des dépenses publiques.
Tous les secteurs sont concernés par les baisses de crédits, mais le ministère le plus touché est celui de l'Aménagement, puisque les investissements en infrastructures diminuent de 5,5 mrds €, soit une baisse de 36%.
Cette politique de crise représente un parfait contrepied aux mesures qui avaient été adoptées il y a trois ans par José Luis Rodriguez Zapatero, visant à multiplier les projets d’infrastructures dans le cadre du défunt Plan E. Ce qui n'avait d'ailleurs pas empêché le chômage de monter en flèche.
La présentation du budget coïncide justement cette semaine avec la publication des dernières statistiques de l'emploi en Espagne, révélant une nouvelle hausse du taux de chômage, en progression constante depuis huit mois (plus de 4,750 millions de personnes sans emploi recensées en mars 2012).
Les données de l'emploi se conjuguent d'ailleurs avec les chiffres du budget, puisque le gouvernement de Mariano Rajoy abaisse cette année aussi les dépenses de protection sociale de 3,9 % (correspondant aux investissements pour la stimulation de l'emploi, la santé, l’éducation et la culture).
Le seul poste à la hausse concerne en fait les retraites, dont le montant sera globalement revalorisé cette année de 3,2%.
Cette réduction drastique des dépenses de l’État s'inscrit dans la cure d'austérité décidée par le chef de l'Exécutif espagnol, visant à récupérer 27,3 mrds € cette année pour renflouer les caisses . Les restrictions imposées aux différents ministères doivent assurer la moitié de ces économies ; le reste étant récupéré sous forme d'impôts.
Lire aussi : Mariano Rajoy décrète l'austérité
Tous les secteurs sont concernés par les baisses de crédits, mais le ministère le plus touché est celui de l'Aménagement, puisque les investissements en infrastructures diminuent de 5,5 mrds €, soit une baisse de 36%.
Cette politique de crise représente un parfait contrepied aux mesures qui avaient été adoptées il y a trois ans par José Luis Rodriguez Zapatero, visant à multiplier les projets d’infrastructures dans le cadre du défunt Plan E. Ce qui n'avait d'ailleurs pas empêché le chômage de monter en flèche.
La présentation du budget coïncide justement cette semaine avec la publication des dernières statistiques de l'emploi en Espagne, révélant une nouvelle hausse du taux de chômage, en progression constante depuis huit mois (plus de 4,750 millions de personnes sans emploi recensées en mars 2012).
Les données de l'emploi se conjuguent d'ailleurs avec les chiffres du budget, puisque le gouvernement de Mariano Rajoy abaisse cette année aussi les dépenses de protection sociale de 3,9 % (correspondant aux investissements pour la stimulation de l'emploi, la santé, l’éducation et la culture).
Le seul poste à la hausse concerne en fait les retraites, dont le montant sera globalement revalorisé cette année de 3,2%.
Cette réduction drastique des dépenses de l’État s'inscrit dans la cure d'austérité décidée par le chef de l'Exécutif espagnol, visant à récupérer 27,3 mrds € cette année pour renflouer les caisses . Les restrictions imposées aux différents ministères doivent assurer la moitié de ces économies ; le reste étant récupéré sous forme d'impôts.
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