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ÉGYPTE. Le 14 août 2013, les forces de l’ordre donnaient l’assaut sur les places Rabaa al-Adawiya et Nahda du Caire afin de déloger des milliers d'islamistes pro-Morsi, faisant plus de 500 morts selon le gouvernement, près de 2 200 selon les Frères musulmans. Très vite, l'Europe a réagi. La Haute représentante pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, condamnait sévèrement les violences en Égypte et exhortait le gouvernement intérimaire à "mettre un terme le plus vite possible à l’état d’urgence".
Dans un récent communiqué de presse, Herman Van Rompuy, président du Conseil européen et Jose Manuel Barroso, président de la Commission européenne, se déclarent prêts à "réexaminer" les relations de l'Union européenne avec l’Égypte si les violences ne cessent pas. Regrettant l'échec des "efforts internationaux pour le dialogue", ils appellent les forces politiques égyptiennes à "réaffirmer leur engagement en vue de l’avenir démocratique du pays et à entamer un processus politique menant rapidement à l’organisation d’élections et à la mise en place d’un gouvernement civil".
Une aide financière en danger
L'UE pourrait bien revoir son aide financière : le programme pour la période 2011-2013 s'élève à environ 450 M€. Bruxelles pourrait aussi suspendre des protocoles de libre-échange sur certains biens industriels et des accords préférentiels sur les transactions agricoles.
Les États-Unis, qui condamnent également les violences, fournissent chaque année environ 1,5 M de dollars au pays (1,3 M€). Stopper ces aides pourrait détériorer un peu plus une économie déjà au bord de l'asphyxie.
Confrontées à une insécurité grandissante, les grandes entreprises internationales réagissent. General Motors, Electrolux et Shell ont suspendu leurs activités dans le pays pour une période indéfinie. Toyota et Suzuki ont fermé leurs sites alors qu'Orange réduisait ses activités.