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EGYPTE. Les reportages montrant les charmes du Nil se multiplient sur les chaînes de télévision. Le ministère des Antiquités égyptien fait le buzz sur le net en laissant l'association française HIP Institut scanner des pyramides pour en percer les secrets. L'office du tourisme égyptien multiplie les voyages de « sensibilisation » mélant journalistes, scientifiques et hommes politiques. Des initiatives destinées notamment à convaincre le quai d'Orsay de ne plus classifier l'Égypte comme une destination à éviter.
Parallèlement, le gouvernement égyptien a fait voter une loi interdisant, sous peine d'amendes très lourdes et de prison, aux journalistes de divulguer des bilans d'attentats différents de ceux donnés par voie officielle.
Le gouvernement militaire qui dirige l'Égypte d'une main de fer ne ménage pas ses efforts pour faire revenir les touristes.
Il faut dire que les enjeux sont à la taille des efforts déployés. Le tourisme génère plus de 30% du produit national brut de l'Egypte. Ou plutôt générait car le nombre de touristes est passé en cinq ans de 14 millions à 8,8 millions, faisant plonger le pays dans une grave crise économique. 85 % des bateaux de croisière basés sur le Nil restent à quai faute de clients.
Les opérations de communication du gouvernement égyptien suffiront-elles à faire revenir les touristes ? Pas sûr. Une bombe a été désamorcée vendredi 23 octobre près des pyramides de Gizeh, au Caire. Pratiquement chaque semaine, une bombe explose ou des échanges de tirs se produisent dans le Sinaï entre militaires égyptiens et islamistes.
Parallèlement, le gouvernement égyptien a fait voter une loi interdisant, sous peine d'amendes très lourdes et de prison, aux journalistes de divulguer des bilans d'attentats différents de ceux donnés par voie officielle.
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Il faut dire que les enjeux sont à la taille des efforts déployés. Le tourisme génère plus de 30% du produit national brut de l'Egypte. Ou plutôt générait car le nombre de touristes est passé en cinq ans de 14 millions à 8,8 millions, faisant plonger le pays dans une grave crise économique. 85 % des bateaux de croisière basés sur le Nil restent à quai faute de clients.
Les opérations de communication du gouvernement égyptien suffiront-elles à faire revenir les touristes ? Pas sûr. Une bombe a été désamorcée vendredi 23 octobre près des pyramides de Gizeh, au Caire. Pratiquement chaque semaine, une bombe explose ou des échanges de tirs se produisent dans le Sinaï entre militaires égyptiens et islamistes.