Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
Le Crédit Agricole devient majoritaire dans le capital de sa filiale égyptienne

Ahmed Najjar, conseiller du ministre des Finances (photo DR)
ÉGYPTE. Le projet des obligations islamiques (sukuks ou soukouks), proposé par le gouvernement égyptien et approuvé par le conseil des ministres, se trouve actuellement en discussion au niveau du Majlis Al-Choura (Conseil consultatif), l’instance exécutive, en l’absence d’un Parlement.
Il s'agit d'une nouvelle mouture, revisitée par le gouvernement, et débattue, après de vives critiques émanant de divers partis et même des experts religieux d’Al Azhar. Les détracteurs de ce projet estiment que les obligations islamiques constituent un risque énorme pour l’État, qui risque de se voir déposséder de ses biens stratégiques, dans le cas où il serait incapable d’honorer ses engagements.
Dans un débat organisé mardi 5 mars 2013, avec la commission des Affaires financières et économiques du Conseil consultatif, le conseiller du ministre des Finances, Ahmed Najjar a tenté de rassurer les sceptiques en affirmant que les avoirs de l’État seront préservés tout en soulignant que l'Égypte a réellement besoin de ces obligations pour renflouer ses caisses, booster les investissements et redresser le niveau des réserves en devises étrangères (13,6 mrds $) et le déficit budgétaire (qui risque d’atteindre les 12% à la fin juin).
Il s'agit d'une nouvelle mouture, revisitée par le gouvernement, et débattue, après de vives critiques émanant de divers partis et même des experts religieux d’Al Azhar. Les détracteurs de ce projet estiment que les obligations islamiques constituent un risque énorme pour l’État, qui risque de se voir déposséder de ses biens stratégiques, dans le cas où il serait incapable d’honorer ses engagements.
Dans un débat organisé mardi 5 mars 2013, avec la commission des Affaires financières et économiques du Conseil consultatif, le conseiller du ministre des Finances, Ahmed Najjar a tenté de rassurer les sceptiques en affirmant que les avoirs de l’État seront préservés tout en soulignant que l'Égypte a réellement besoin de ces obligations pour renflouer ses caisses, booster les investissements et redresser le niveau des réserves en devises étrangères (13,6 mrds $) et le déficit budgétaire (qui risque d’atteindre les 12% à la fin juin).
La BID prête à prendre des soukouks égyptiens
L’État prévoit de lever environ 1 mrd $ dès l’entame du mois de juillet 2013, grâce à la vente des obligations islamiques. Ces prévisions reposent sur la stabilité du pays qui demeure toujours menacée, précise Ahmed Najjar.
Pour rappel, la Banque islamique de développement a annoncé son intention d’acquérir ces obligations à hauteur de 6 mrds $ (4,6 mrds €).
Le ministre des Finances, Al Morsi al Sayed Hegazy avait affirmé, voici quelques jours, que l'Égypte peut bénéficier de dizaines de milliards de dollars en utilisant cet outil qui a donné ses preuves dans les pays du Golfe, d’Asie et même d’Europe.
Pour rappel, la Banque islamique de développement a annoncé son intention d’acquérir ces obligations à hauteur de 6 mrds $ (4,6 mrds €).
Le ministre des Finances, Al Morsi al Sayed Hegazy avait affirmé, voici quelques jours, que l'Égypte peut bénéficier de dizaines de milliards de dollars en utilisant cet outil qui a donné ses preuves dans les pays du Golfe, d’Asie et même d’Europe.