Voir aussi
-
Le nouvel aéroport international égyptien sera mis en service en juillet 2022
-
Les ministres méditerranéens de l'emploi veulent promouvoir une économie au bénéfice de tous
-
L’Égypte prévoit de vendre pour 24 mrds$ d'actifs publics
-
La Berd prévoit un ralentissement de la croissance économique au Sud et à l'Est de la Méditerranée
-
Voltalia poursuit sa croissance au Maroc, en Grèce et au Portugal
EGYPTE. Plus de 24% en décembre, 30% en janvier (sur 12 mois), l'inflation n'en finit plus de grimper en Égypte depuis la libéralisation du taux de change de la livre égyptienne. Le plan de réformes économiques imposé par le Fonds Monétaire International (FMI) au gouvernement égyptien en échange d'un prêt de 12 mrds $ produit des effets dévastateurs.
La libre égyptienne a perdu plus de la moitié de sa valeur et l'inflation a bondi de 13% à 30% en 4 mois. Les produits de première nécessité importés comme la farine, le riz, le sucre ou encore le café ont vu leurs prix augmenter de 60 à 80% en quelques mois. Globalement, les denrées alimentaires subissent une inflation de près de 40%.
Privée de devises en raison de l'effondrement du tourisme et de la chute des recettes liées au canal de Suez, l'Égypte a un besoin vital de l'aide du FMI pour se maintenir la tête hors de l'eau. Mais le « remède » administré au malade par l'institution internationale pourrait bien l'achever. La libéralisation du taux de change a rendu les importations deux fois plus onéreuses et donc fortement dégradée la balance commerciale du pays.
Le plan du FMI prévoit une augmentation de la TVA et un arrêt des subventions accordées par l'Etat Égyptien aux produits de première nécessité. Une première vague de mesures est entrée en vigueur fin 2016 et une seconde suivra avant cet été.
Même si le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi tient son pays d'une main de fer, l'histoire égyptienne montre que l'augmentation du prix des produits de première nécessité se traduit invariablement par des troubles sociaux graves.
La libre égyptienne a perdu plus de la moitié de sa valeur et l'inflation a bondi de 13% à 30% en 4 mois. Les produits de première nécessité importés comme la farine, le riz, le sucre ou encore le café ont vu leurs prix augmenter de 60 à 80% en quelques mois. Globalement, les denrées alimentaires subissent une inflation de près de 40%.
Privée de devises en raison de l'effondrement du tourisme et de la chute des recettes liées au canal de Suez, l'Égypte a un besoin vital de l'aide du FMI pour se maintenir la tête hors de l'eau. Mais le « remède » administré au malade par l'institution internationale pourrait bien l'achever. La libéralisation du taux de change a rendu les importations deux fois plus onéreuses et donc fortement dégradée la balance commerciale du pays.
Le plan du FMI prévoit une augmentation de la TVA et un arrêt des subventions accordées par l'Etat Égyptien aux produits de première nécessité. Une première vague de mesures est entrée en vigueur fin 2016 et une seconde suivra avant cet été.
Même si le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi tient son pays d'une main de fer, l'histoire égyptienne montre que l'augmentation du prix des produits de première nécessité se traduit invariablement par des troubles sociaux graves.