Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
Malte va recevoir 817 M€ de l'UE pour verdir et numériser son économie

Le second canal de Suez sera construit en parallèle au premier (car Suez Canal Authority)
ÉGYPTE. Ibrahim Mehleb, Premier ministre égyptien, a signé, samedi 18 octobre 2014 au Caire, des contrats avec six sociétés internationales. Elles seront chargées de creuser un deuxième canal de Suez. Les entreprises retenues sont : National Marine Dredging Co , des Emirats arabes unis, les néerlandaises Royal Boskalis Westminster et Van Oord, les belges Jan de Nul Group et Deme Group, et l'américaine Great Lakes Dredge and Dock. Toutes vont constituer désormais le consortium au côté de l'armée égyptienne.
Ce projet phare du président Abdel Fattah al Sissi pour relancer une économie mise à genoux par des années de troubles politiques vise à générer un revenu total de 13,5 mrds$ (10,6 mrds€) d'ici 2023 contre 5 mrds$ actuellement.
D'une longueur de 72km et parallèle à l'existant, ce second canal bénéficiera d'une nouvelle plate-forme logistique et industrielle internationale située dans la zone de 76 000 km² proches du nouveau canal pour attirer plus de navires et produire plus de revenus.
Les premiers coups de pioche ont débuté en août 2014 par des ingénieurs de l'armée égyptienne dès l'annonce d'un second canal. Le second canal de Suez doit doit être achevé en un temps record, d'ici août 2015, selon le souhait du président Abdel Fattah al Sissi. Un délai très court qui laisse perplexe, d'autant plus que lors de l'annonce du lancement de l'appel d'offres, les autorités parlaient de trois ans.
Le coût total des travaux est estimé à 8,5 mrds$ (6,7 mrds€). Ils assureront la création d'un million d'emplois.
Ce projet phare du président Abdel Fattah al Sissi pour relancer une économie mise à genoux par des années de troubles politiques vise à générer un revenu total de 13,5 mrds$ (10,6 mrds€) d'ici 2023 contre 5 mrds$ actuellement.
D'une longueur de 72km et parallèle à l'existant, ce second canal bénéficiera d'une nouvelle plate-forme logistique et industrielle internationale située dans la zone de 76 000 km² proches du nouveau canal pour attirer plus de navires et produire plus de revenus.
Les premiers coups de pioche ont débuté en août 2014 par des ingénieurs de l'armée égyptienne dès l'annonce d'un second canal. Le second canal de Suez doit doit être achevé en un temps record, d'ici août 2015, selon le souhait du président Abdel Fattah al Sissi. Un délai très court qui laisse perplexe, d'autant plus que lors de l'annonce du lancement de l'appel d'offres, les autorités parlaient de trois ans.
Le coût total des travaux est estimé à 8,5 mrds$ (6,7 mrds€). Ils assureront la création d'un million d'emplois.
Orchestré par le Français Ferdinand de Lesseps, le creusement du canal de Suez de 1859 à 1869 (193,3 km de long) a permis de relayer les villes de Port Saïd sur la mer Méditerranée et de Suez sur le golfe de Suez. Et, par là-même, d'éviter de transporter par voie terrestre les marchandises entre la Méditerranée et la mer Rouge. Le Canal de Suez a été nationalisé par Nasser le 26 juillet 1956. Il représente aujourd'hui la troisième source en devises de l'Égypte (5 mrds$ - 3,9 mrds€ en 2012) après le tourisme et les hydrocarbures.