
L'Egypte veut diversifier ses sources énergétiques (photo F.Dubessy)
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ÉGYPTE. Développement du métro du Caire, nouvelle capitale en plein désert, construction d'une plate-forme spécialisée dans le commerce de céréales à Damiette... après avoir inauguré en août 2015 l'élargissement du Canal de Suez, l'Égypte poursuit sa politique de grands travaux. Avec une population qui se développe fortement, ce pays a des besoins énormes notamment en infrastructure.
Mais, le pays n'en oublie pas pour autant de soigner parallèlement son environnement, et lutte principalement contre la pollution.
La principale crainte du gouvernement égyptien reste de ne pas pouvoir faire face à la demande en énergie qui se trouve en progression constante. Confrontée à un changement de mode de vie de sa population, à une industrialisation du pays, mais aussi à la diminution de ses ressources pétrolières et gazières, l'Égypte se lance donc dans un processus de diversification de ses sources d'énergie et une ouverture de son marché énergétique. En novembre 2015, le gouvernement égyptien signait l'accord pour la construction de sa première centrale nucléaire d'une puissance totale de 4 800 MW. Confiée à l'agence nucléaire russe Rosatom, ce projet de 2 mrds$ s'implantera en plein désert, sur le site de Dabaa, à l'ouest d'Alexandrie d'ici à 2025. La centrale nucléaire stabilisera l'approvisionnement électrique national, tout en contribuant à la réduction des émissions de CO2.
La diversification passera également par le renouvelable. Des projets en PPP (partenariat public privé) se trouvent en cours dans le solaire et l'éolien. Pour accroître l'efficacité énergétique, les efforts portent surtout pour l'instant davantage sur la réduction du taux de pollution des énergies conventionnelles. Ainsi, le pays se dote de nouvelles centrales à condensation gaz (cycle combiné) qui vont permettre de développer la capacité énergétique tout en remplaçant les vieilles installations plus polluantes et moins efficaces.
Au cours des dernières années, en volume, 45% des investissements en Égypte concernaient l'énergie.
Mais, le pays n'en oublie pas pour autant de soigner parallèlement son environnement, et lutte principalement contre la pollution.
La principale crainte du gouvernement égyptien reste de ne pas pouvoir faire face à la demande en énergie qui se trouve en progression constante. Confrontée à un changement de mode de vie de sa population, à une industrialisation du pays, mais aussi à la diminution de ses ressources pétrolières et gazières, l'Égypte se lance donc dans un processus de diversification de ses sources d'énergie et une ouverture de son marché énergétique. En novembre 2015, le gouvernement égyptien signait l'accord pour la construction de sa première centrale nucléaire d'une puissance totale de 4 800 MW. Confiée à l'agence nucléaire russe Rosatom, ce projet de 2 mrds$ s'implantera en plein désert, sur le site de Dabaa, à l'ouest d'Alexandrie d'ici à 2025. La centrale nucléaire stabilisera l'approvisionnement électrique national, tout en contribuant à la réduction des émissions de CO2.
La diversification passera également par le renouvelable. Des projets en PPP (partenariat public privé) se trouvent en cours dans le solaire et l'éolien. Pour accroître l'efficacité énergétique, les efforts portent surtout pour l'instant davantage sur la réduction du taux de pollution des énergies conventionnelles. Ainsi, le pays se dote de nouvelles centrales à condensation gaz (cycle combiné) qui vont permettre de développer la capacité énergétique tout en remplaçant les vieilles installations plus polluantes et moins efficaces.
Au cours des dernières années, en volume, 45% des investissements en Égypte concernaient l'énergie.
L'eau et le traitement des eaux usées aussi
Autre chapitre des investissements, l'eau et le traitement des eaux usées. Si les investissements demeurent moins importants que pour, l'énergie, l'impact l'est tout autant. Mis en place par le ministère égyptien de l'Environnement, l'Egyptian Pollution Abatement Program (EPAP) vise à aider les grandes industries polluantes du Grand Caire et d'Alexandrie à réduire leurs émissions, principalement dans leur processus de production.
Le programme finance, à travers le secteur bancaire, leurs projets jusqu'à 90% de leur montant. Les grands bailleurs internationaux comme la Banque européenne d'investissement (40 M€), l'Agence française de développement (40 M€), la Banque japonaise pour la coopération internationale (4,7 milliards de Yen - 35,3 M€) et la Banque mondiale (20 M$ - 18,3 M€) abondent actuellement à l'EPAP II. A ces sommes s'ajoutent l'assistance technique de la BEI (3 M€), du gouvernement de Finlande (0,9 M€) et du gouvernement égyptien (17,5 millions de livres égyptiennes - 2 M€).
English version
En partenariat avec la BEI
Le programme finance, à travers le secteur bancaire, leurs projets jusqu'à 90% de leur montant. Les grands bailleurs internationaux comme la Banque européenne d'investissement (40 M€), l'Agence française de développement (40 M€), la Banque japonaise pour la coopération internationale (4,7 milliards de Yen - 35,3 M€) et la Banque mondiale (20 M$ - 18,3 M€) abondent actuellement à l'EPAP II. A ces sommes s'ajoutent l'assistance technique de la BEI (3 M€), du gouvernement de Finlande (0,9 M€) et du gouvernement égyptien (17,5 millions de livres égyptiennes - 2 M€).
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