
Le barrage La Renaissance sera mis en service en 2017 (photo DR)
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ÉGYPTE. « L'’Éthiopie est en droit d’aspirer au développement de son pays au même titre que l’'Égypte », avait déclaré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi lors de sa rencontre, lundi 23 mars 2015 à Khartoum, avec le président soudanais Omar El Béchir et le premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn.
Des propos qui relancent la coopération et le dialogue entre l’Égypte et l’Éthiopie après que l’annonce de la construction du grand barrage « La Renaissance » avait rendu électriques les relations entre ces deux pays. Et pour cause, dés son achèvement, il aurait retenu 74 milliards de mètres cubes, une menace pour le pays des Pharaons, dont c’est la principale ressource hydrique.
S’appuyant sur d’anciens traités avec la Grande Bretagne (1929 /1959), l’Égypte récupère un quota annuel de 55,5 milliards de mètres cubes, l’équivalent de 87% des eaux du plus grand fleuve du monde, le Nil.
Cette infrastructure, dont la mise en service est prévue pour l’année 2017, pourrait devenir la plus grande centrale hydroélectrique, avec une production atteignant les 6 000 mégawatts.
Addis-Abeba avait présenté ce barrage, d’une part, comme une solution au développement du secteur de l’agriculture (grâce à l’irrigation), d’autre part, comme la plus grande source d’électricité, capable de couvrir ses besoins croissants ainsi que ses objectifs d’exportation.
Le coût de ce grandiose projet est estimé à environ 3,2 mrds€.
Lire la déclaration officielle égyptienne
Des propos qui relancent la coopération et le dialogue entre l’Égypte et l’Éthiopie après que l’annonce de la construction du grand barrage « La Renaissance » avait rendu électriques les relations entre ces deux pays. Et pour cause, dés son achèvement, il aurait retenu 74 milliards de mètres cubes, une menace pour le pays des Pharaons, dont c’est la principale ressource hydrique.
S’appuyant sur d’anciens traités avec la Grande Bretagne (1929 /1959), l’Égypte récupère un quota annuel de 55,5 milliards de mètres cubes, l’équivalent de 87% des eaux du plus grand fleuve du monde, le Nil.
Cette infrastructure, dont la mise en service est prévue pour l’année 2017, pourrait devenir la plus grande centrale hydroélectrique, avec une production atteignant les 6 000 mégawatts.
Addis-Abeba avait présenté ce barrage, d’une part, comme une solution au développement du secteur de l’agriculture (grâce à l’irrigation), d’autre part, comme la plus grande source d’électricité, capable de couvrir ses besoins croissants ainsi que ses objectifs d’exportation.
Le coût de ce grandiose projet est estimé à environ 3,2 mrds€.
Lire la déclaration officielle égyptienne