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L'armée égyptienne a désormais l'autorisation d'intervenir en Libye (photo : Ministère égyptien de la Défense)
ÉGYPTE / LIBYE. Après avoir beaucoup menacé, Abdel Fattah al-Sissi vient de se donner les moyens de passer de la parole aux actes. Le président égyptien a fait adopté, lundi 20 juillet 2020, par le parlement de son pays l'autorisation d'une intervention armée. Et plus précisément "l'envoi d'éléments de l'armée égyptienne dans des missions de combat hors des frontières" pour "défendre l'unité nationale", comme le souligne un communiqué du parlement égyptien.
Ce vote, à huis-clos et à l'unanimité des députés, marque un pas décisif vers l'entrée des troupes égyptiennes en Libye, même si ce pays n'est pas cité.
Voici plusieurs semaines que, face à l'avancée des troupes du Gouvernement d'union nationale (GNA) vers la ville de Syrte et la perte de terrain du maréchal Khalifa Haftar, soutenu par l'Égypte, Le Caire affirmait sa volonté de ne "pas rester inerte devant tout mouvement qui constituerait une menace directe pour la sécurité nationale", comme l'avait encore indiqué le 16 juillet 2020 Abdel Fattah al-Sissi.
Le président égyptien parle depuis des jours d'une ligne rouge, celle allant de Syrte à Joufrah (centre de la Libye), à ne pas franchir par les troupes du GNA et l'armée turque qui combat à leurs côtés. Le Parlement de Tobrouk, opposé au gouvernement de Fayez al-Sarraj reconnu par l'ONU, a déjà appelé au secours l'armée égyptienne et, jeudi 16 juillet 2020, Abdel Fattah al-Sissi recevait, au Caire, les chefs des tribus libyennes alliée de Khalifa Haftar pour les rassurer sur son soutien. Ces derniers ont appelé le président égyptien à "libérer la Libye de l'occupation turque".
Avec un budget de 11,2 mrds$ en 2020 et plus d'un million d'hommes (dont la moitié réservistes), l'armée égyptienne est la plus puissante de toute la région Moyen-Orient/Afrique du Nord et la dixième au monde.
Ce vote, à huis-clos et à l'unanimité des députés, marque un pas décisif vers l'entrée des troupes égyptiennes en Libye, même si ce pays n'est pas cité.
Voici plusieurs semaines que, face à l'avancée des troupes du Gouvernement d'union nationale (GNA) vers la ville de Syrte et la perte de terrain du maréchal Khalifa Haftar, soutenu par l'Égypte, Le Caire affirmait sa volonté de ne "pas rester inerte devant tout mouvement qui constituerait une menace directe pour la sécurité nationale", comme l'avait encore indiqué le 16 juillet 2020 Abdel Fattah al-Sissi.
Le président égyptien parle depuis des jours d'une ligne rouge, celle allant de Syrte à Joufrah (centre de la Libye), à ne pas franchir par les troupes du GNA et l'armée turque qui combat à leurs côtés. Le Parlement de Tobrouk, opposé au gouvernement de Fayez al-Sarraj reconnu par l'ONU, a déjà appelé au secours l'armée égyptienne et, jeudi 16 juillet 2020, Abdel Fattah al-Sissi recevait, au Caire, les chefs des tribus libyennes alliée de Khalifa Haftar pour les rassurer sur son soutien. Ces derniers ont appelé le président égyptien à "libérer la Libye de l'occupation turque".
Avec un budget de 11,2 mrds$ en 2020 et plus d'un million d'hommes (dont la moitié réservistes), l'armée égyptienne est la plus puissante de toute la région Moyen-Orient/Afrique du Nord et la dixième au monde.