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EGYPTE. Dans la foulée des Tunisiens, ce sont les Égyptiens qui, le 25 janvier 2011, sont descendus dans la rue pour dénoncer les inégalités, les problèmes de corruption et les difficultés rencontrées dans leur pays pour trouver un travail. Moins de trois semaines plus tard, le 11 février, le président Hosni Moubarak remettait le pouvoir à l’armée égyptienne qui s’est engagée à organiser des élections avant la fin de l’année. À court terme, l’enjeu pour le pays est d’entrer dans le jeu démocratique, favorisant l’émergence de partis politiques structurés et s’assurant qu’un débat libre soit mené.
Pour autant, le Conseil suprême des forces armées (CSFA) qui dirige le pays ne peut pas négliger l’économie. « Les revenus de l’Égypte sont générés par le tourisme (845M€ de recettes en 2010) et les taxes sur les navires empruntant le canal de Suez (724M€ de recettes sur la dernière année financière), pose une étude du Forum euroméditerranéen des instituts de sciences économiques (Femise), or les touristes ont quitté le pays et les ports égyptiens ont vu leur activité se délocaliser vers les pays voisins. »
Du point de vue des entreprises, si au cœur de la tourmente, nombre d’entre elles ont fermé leurs sites, elles sont aussi nombreuses à avoir poursuivi leur activité rapidement. Éric Ammar est le PDG de la société de textile marseillaise GilClaude qui dispose d’une usine en propre à Alexandrie. « Ce sont surtout les échanges au niveau national qui ont ralenti, témoigne Éric Ammar. En ce qui nous concerne, passé la première semaine de contestation, nous avons rouvert avec l’ensemble des effectifs et avons repris le travail normalement ». L’entrepreneur rapporte aussi que durant les évènements, les autorités ont ouvert les frontières pendant quelques jours afin de permettre aux entreprises de vider rapidement leurs stocks. Une mesure rassurante. Les grands investissements, nécessaires au développement des affaires, n’ont pas été abandonnés : début septembre, par exemple, le gouvernement égyptien a signé avec l'entreprise turque Limak Construction un contrat de 280M€ pour la réhabilitation et l'extension du second terminal de l'aéroport du Caire.
Pour autant, le Conseil suprême des forces armées (CSFA) qui dirige le pays ne peut pas négliger l’économie. « Les revenus de l’Égypte sont générés par le tourisme (845M€ de recettes en 2010) et les taxes sur les navires empruntant le canal de Suez (724M€ de recettes sur la dernière année financière), pose une étude du Forum euroméditerranéen des instituts de sciences économiques (Femise), or les touristes ont quitté le pays et les ports égyptiens ont vu leur activité se délocaliser vers les pays voisins. »
Du point de vue des entreprises, si au cœur de la tourmente, nombre d’entre elles ont fermé leurs sites, elles sont aussi nombreuses à avoir poursuivi leur activité rapidement. Éric Ammar est le PDG de la société de textile marseillaise GilClaude qui dispose d’une usine en propre à Alexandrie. « Ce sont surtout les échanges au niveau national qui ont ralenti, témoigne Éric Ammar. En ce qui nous concerne, passé la première semaine de contestation, nous avons rouvert avec l’ensemble des effectifs et avons repris le travail normalement ». L’entrepreneur rapporte aussi que durant les évènements, les autorités ont ouvert les frontières pendant quelques jours afin de permettre aux entreprises de vider rapidement leurs stocks. Une mesure rassurante. Les grands investissements, nécessaires au développement des affaires, n’ont pas été abandonnés : début septembre, par exemple, le gouvernement égyptien a signé avec l'entreprise turque Limak Construction un contrat de 280M€ pour la réhabilitation et l'extension du second terminal de l'aéroport du Caire.
Des prévisions de croissance insuffisantes
Le climat politique va-t-il affecter la stratégie de GilClaude en Égypte ? « Nous sommes là-bas depuis suffisamment longtemps pour ne pas revenir sur notre investissement, assure Éric Ammar. Les conditions sociales que nous proposons à Alexandrie étaient déjà meilleures que ce que revendiquent aujourd’hui les Égyptiens donc cela ne change pas nos plans ».
La ministre égyptienne du Plan, Fayza Mohamed Aboulnaga, a déclaré, le 8 septembre 2011, que les prévisions de croissance de l'économie égyptienne pour l'année fiscale 2011-2012 étaient comprises entre 3% et 3,5% (contre 5,1% l’année précédente). Insuffisant pour absorber les besoins économiques nationaux, mais déjà meilleurs qu’au nord de la Méditerranée.
Le Femise considère que le nouveau gouvernement devra augmenter les transferts sociaux et adopter des mesures de stabilisation, tout en maintenant l’offre de biens et de services essentiels à la population et en créant des emplois, notamment dans le BTP. Et de conclure : « Des réformes économiques libérales pourront se produire une fois la stabilité retrouvée ».
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