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FRANCE. La Corse, dépourvue de possibilités locales de produire l’énergie nécessaire à sa population et à son développement, utilise des centrales fonctionnant au fioule et son Assemblée, dotée de pouvoirs étendus depuis 1983, souhaitait développer les énergies renouvelables. Elle a défini 8 territoires, auxquels sont affectés une puissance de 5 à 10 MW photovoltaïques, à la condition qu’aucun projet n’excède 4,5 MW.
Hier jeudi 10 décembre 2009, l'Assemblée de Corse se réunissait en séance plénière pour juger de la qualité des projets déposés.
74 projets avaient été déposés à l’Agence de l’Energie Corse, l’Adec. Au total 257 MW en projet étaient ainsi proposés, dont 32 pour la seule plaine orientale, là où le relief plus faible et la qualité agricole des terres rendent les frais d’installation les plus bas, et le rendement financier des opérations le plus haut. Là aussi où la viticulture donne une forte valeur ajoutée à la terre. En revanche, seuls trois projets ont été déposés pour la Corse centrale, montagneuse et générant plus de coûts d’installation.
Un risque : le déséquilibre territorial
L’Exécutif de Corse a cherché au cours du débat à limiter les facilités aux porteurs de projets en prônant l’instauration d’un plafond de puissance à chaque projet. Le président de l’Adec, Ange Santini, a d’autre part proposé à ses collègues d’introduire des critères « pour éviter que tous les projets ne se portent tous sur les mêmes endroits, tous portés par de grandes sociétés étrangères ».
Autre possibilité évoquée par le même, celle d’augmenter le nombre de MW autorisés par l’Assemblée de Corse, afin de rétablir un certain équilibre territorial entre les neuf pays que l’Exécutif corse a choisi de définir dans son plan énergétique.
Les plus importants projets ont été déposés par le Luxembourgeois Sarl Solar, les français La Compagnie du Vent et Conilhac Energies. La puissance éligible par le Plan Energie de Corse est de 46 MW, mais les huit projets ayant reçus un avis favorable de l’Exécutif corse ne représentent que 36 MW.
Toutefois les autres projets n’ont pas été rejetés, mais leurs porteurs ont été invités à revoir leur copie.