
Près de 300 membres de l'EI ont été relâchés par les Kurdes grâce à une médiation avec les chefs de clans (photo : OSDH)
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SYRIE. Alors que les combats se poursuivent à Baghouz pour déloger les derniers soldats de l'Etat islamique (EI) terrés dans quelques pâtés de maison, les Kurdes commencent à se délester de leurs prisonniers.
Samedi 2 mars 2019, les autorités kurdes ont décidé de relâcher 283 hommes soupçonnés d'appartenance à l'EI. Tous Syriens, "leurs mains ne sont pas entachées de sang", indique un communiqué. "Ils se sont égarés du droit chemin un jour, ils ont violé les traditions de notre société syrienne, ils ont contrevenu à la la loi. Mais, même s'il se sont égarés, ils restent nos enfants syriens, et nous leur tendons la main de la fraternité et de la clémence", poursuit le texte.
Les libérations, accordées après des négociations avec les chefs de clans tribaux, concernent plusieurs régions du Nord et du Nord-Est du pays où les Kurdes, au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS) ont combattu puis chassé Daech.
L'information a été confirmée par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) qui précise que ces hommes se trouvaient détenus dans les prisons de la ville d'al-Hasakah, dans la région d'Ayn Issa et dans d'autres lieux à l'Est de l'Euphrate. Au moins un autre libération, de soixante-dix personnes, suite à des médiations de chefs de clans ou de notables, s'est déjà déroulée dans des conditions similaires début février 2019 à al-Raqqah.
Samedi 2 mars 2019, les autorités kurdes ont décidé de relâcher 283 hommes soupçonnés d'appartenance à l'EI. Tous Syriens, "leurs mains ne sont pas entachées de sang", indique un communiqué. "Ils se sont égarés du droit chemin un jour, ils ont violé les traditions de notre société syrienne, ils ont contrevenu à la la loi. Mais, même s'il se sont égarés, ils restent nos enfants syriens, et nous leur tendons la main de la fraternité et de la clémence", poursuit le texte.
Les libérations, accordées après des négociations avec les chefs de clans tribaux, concernent plusieurs régions du Nord et du Nord-Est du pays où les Kurdes, au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS) ont combattu puis chassé Daech.
L'information a été confirmée par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) qui précise que ces hommes se trouvaient détenus dans les prisons de la ville d'al-Hasakah, dans la région d'Ayn Issa et dans d'autres lieux à l'Est de l'Euphrate. Au moins un autre libération, de soixante-dix personnes, suite à des médiations de chefs de clans ou de notables, s'est déjà déroulée dans des conditions similaires début février 2019 à al-Raqqah.