
L'Arabie Saoudite fait payer au Liban sa proximité avec le Hezbollah.
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LIBAN. Le Liban devient un peu plus chaque jour l'otage du bras de fer que se livrent l'Arabie Saoudite et l'Iran. Dernière mesure en date, le royaume saoudien aurait gelé les transferts bancaires vers le Liban selon le quotidien al-Joumhouria. Une révélation démentie par l'Association des banques du Liban. "Les opérations bancaires, et notamment les transferts financiers, entre le Liban et les pays du Golfe, et l'Arabie saoudite en particulier, se déroulent normalement et naturellement". Si l'Arabie Saoudite décidait cette mesure, elle provoquerait un véritable séisme car, avec son système financier, les transferts d'argent des expatriés libanais constituent le second socle de l'économie libanaise. 300 000 Libanais travaillent en Arabie Saoudite et transfèrent chaque année dans leur pays d'origine 4,7 mds $.
L'Arabie Saoudite reproche au Liban la trop grande place laissée au Hezbollah, classé comme organisation terroriste par les pays du Golfe. À la fois parti politique et milice armée, le Hezbollah est en grande partie financé par l'Iran, l'adversaire numéro un de l'Arabie Saoudite. Il combat en Syrie aux côtés de Barchar al Assad que Riyad tente de faire tomber. Il se murmure aussi que le royaume ferait payer au Liban son refus de libérer un prince saoudien incarcéré pour trafic d'une drogue utilisée par les terroristes de Daech.
L'Arabie Saoudite multiplie les pressions. Le royaume a gelé en février 2016 une enveloppe de 3 mds $ destinée à financer l'achat de matériel militaire à la France pour l'armée libanaise. Riyad achètera bien les missiles antichars, hélicoptères, véhicules, drones, corvettes, et pièces d'artillerie, mais les conservera pour sa propre armée.
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