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La fracturation hydraulique nécessite énormément d’eau (photo DR)
ALGERIE/ITALIE. Le groupe pétrolier public Sonatrach a signé le 28 avril 2011 un accord avec le groupe italien ENI en vue d’explorer et de développer les hydrocarbures non-conventionnels en Algérie. Ce pays recèle, selon Sonatrach, «un haut potentiel» en hydrocarbures non-conventionnels, particulièrement en gaz de schiste.
L’association avec le géant ENI, qui est le premier groupe industriel italien, sera, selon un communiqué de Sonatrach, «certainement bénéfique pour les deux parties et ouvrira de nouveaux horizons de coopération».
Le groupe ENI est actif en Algérie depuis 1981. Il y produit 75 000 barils équivalents pétrole par jour. Il exploite déjà, en association avec d’autres entreprises ou par le biais de filiales, du gaz de schiste aux Etats-Unis et en Pologne et s’apprête à le faire en Chine.
L’association avec le géant ENI, qui est le premier groupe industriel italien, sera, selon un communiqué de Sonatrach, «certainement bénéfique pour les deux parties et ouvrira de nouveaux horizons de coopération».
Le groupe ENI est actif en Algérie depuis 1981. Il y produit 75 000 barils équivalents pétrole par jour. Il exploite déjà, en association avec d’autres entreprises ou par le biais de filiales, du gaz de schiste aux Etats-Unis et en Pologne et s’apprête à le faire en Chine.
Les «pour» et les «contre» en Algérie
Selon un expert algérien contacté par econostrum.info, «il existe un potentiel de gaz de schiste en Algérie et l’Etat se doit d’évaluer ce potentiel de gaz non conventionnel aussi bien pour la sécurité énergétique des citoyens actuels que pour celle des générations futures.
L’Algérie se doit également de pouvoir s’assurer la maitrise de cette technologie afin de pouvoir l’utiliser. Ces derniers 50 ans, les réserves de gaz ont été énormément exploitées vers l’export. Pour les remplacer, il faut évaluer le pour et le contre de l’utilisation de cette technologie.»
Les opposants au gaz de schiste estiment que la technique par fracturation hydraulique utilisée implique le percement de nombreux forages synonyme d’atteinte à l’environnement et nécessite énormément d’eau, un liquide trop précieux pour un pays qui en a peu.
Par ailleurs, «les anti gaz de schiste» considèrent que les produits chimiques utilisés sont détenus par certaines multinationales qui ne communiquent pas la liste de leurs composants. De ce fait, l’impact sur l’environnement peut s’avérer extrêmement nocif, pour les nappes phréatiques en particulier. En outre, l’extraction de gaz de schiste nécessite le savoir-faire de sociétés de service spécialisées étrangères qui sont généralement très onéreuses.
Lire aussi:Pr Chems Eddine Chitour: "Je suis convaincu que le nucléaire ne pourra pas être la solution aux problèmes énergétiques algériens"
L’Algérie se doit également de pouvoir s’assurer la maitrise de cette technologie afin de pouvoir l’utiliser. Ces derniers 50 ans, les réserves de gaz ont été énormément exploitées vers l’export. Pour les remplacer, il faut évaluer le pour et le contre de l’utilisation de cette technologie.»
Les opposants au gaz de schiste estiment que la technique par fracturation hydraulique utilisée implique le percement de nombreux forages synonyme d’atteinte à l’environnement et nécessite énormément d’eau, un liquide trop précieux pour un pays qui en a peu.
Par ailleurs, «les anti gaz de schiste» considèrent que les produits chimiques utilisés sont détenus par certaines multinationales qui ne communiquent pas la liste de leurs composants. De ce fait, l’impact sur l’environnement peut s’avérer extrêmement nocif, pour les nappes phréatiques en particulier. En outre, l’extraction de gaz de schiste nécessite le savoir-faire de sociétés de service spécialisées étrangères qui sont généralement très onéreuses.
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