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La fracturation hydraulique recèle des dangers selon certains experts (photo DR)
ALGÉRIE. Le ministre algérien de l’Énergie et des Mines a annoncé le 17 septembre 2013 que l’Algérie était prête à se lancer dans l’exploitation du gaz de schiste.
Dans une allocution lue en son nom devant les participants à une journée d’étude sur les gaz non conventionnels , Youcef Yousfi a indiqué que l’entreprise publique d’hydrocarbures Sonatrach avait identifié des blocs pour l’exploration de réserves de gaz de schistes.
Un tel projet nécessite une action de formation de très nombreux spécialistes et techniciens. L’Algérie, a déjà envoyé dix-huit cadres aux États-Unis pour y suivre une formation. Un autre groupe de cadres devrait entamer une formation dans ce même pays en février 2014.
Les réserves algériennes de gaz de schiste récupérables ont été réévaluées par le département américain de l’Énergie qui les a situé à quelques 19 800 milliards de m3 au printemps 2013 contre 6 440 milliards en 2011.
De nombreuses voix d’experts et de défenseurs de l’environnement ont demandé à plusieurs reprises aux autorités l’ouverture d’un débat national sur l’exploitation de gaz non conventionnels.
Ils pointent de doigt la faiblesse des marges bénéficiaires, les coûts élevés de production, la volatilité des prix, l’absence de maitrise nationale de la technologie d’exploitation qui profitera davantage aux sociétés étrangères très onéreuses, les dangers que recèle la technique par fracturation hydraulique pour l’environnement, et un recours inconsidéré aux réserves d’eau dans un pays semi-aride…
Dans une allocution lue en son nom devant les participants à une journée d’étude sur les gaz non conventionnels , Youcef Yousfi a indiqué que l’entreprise publique d’hydrocarbures Sonatrach avait identifié des blocs pour l’exploration de réserves de gaz de schistes.
Un tel projet nécessite une action de formation de très nombreux spécialistes et techniciens. L’Algérie, a déjà envoyé dix-huit cadres aux États-Unis pour y suivre une formation. Un autre groupe de cadres devrait entamer une formation dans ce même pays en février 2014.
Les réserves algériennes de gaz de schiste récupérables ont été réévaluées par le département américain de l’Énergie qui les a situé à quelques 19 800 milliards de m3 au printemps 2013 contre 6 440 milliards en 2011.
De nombreuses voix d’experts et de défenseurs de l’environnement ont demandé à plusieurs reprises aux autorités l’ouverture d’un débat national sur l’exploitation de gaz non conventionnels.
Ils pointent de doigt la faiblesse des marges bénéficiaires, les coûts élevés de production, la volatilité des prix, l’absence de maitrise nationale de la technologie d’exploitation qui profitera davantage aux sociétés étrangères très onéreuses, les dangers que recèle la technique par fracturation hydraulique pour l’environnement, et un recours inconsidéré aux réserves d’eau dans un pays semi-aride…