
Le projet serait parallèle au gazoduc Medgaz qui relie déjà les deux pays (carte : Medgaz)
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ALGÉRIE / ESPAGNE. Le ministre algérien de l'Energie, Mustapha Guitouni, envisage la construction d'un câble électrique sous-marin reliant son pays à l'Espagne. Lors d'une réunion à Alger, mardi 4 juillet 2017, il l'a reconfirmé à son homologue espagnol Alvaro Nadal.
Dans son édition du mardi 18 juillet 2017, le quotidien espagnol La Voz de Almeria précise que ce câble s'étendrait d'Oran à Almeria et serait alimenté par le gaz algérien avec la création de plusieurs centrales électriques à cycle combiné. Il serait parallèle au gazoduc Medgaz qui relie déjà les deux pays depuis avril 2011 de Beni Saf à Almeria et dont le consortium est détenu à 43% par l'algérienne Sonatrach, 42% par Cepsa (Compagnie espagnole de pétrole) et 15% par Gas Natural Fenosa (fournisseur espagnol de gaz et d'électricité).
Au-delà de l'aspect technique, cette interconnexion pose un problème de financement. Forcément très élevé, le coût devrait être supporté par l'Espagne et l'Union européenne. C'est en tout cas le souhait de l'Algérie dont les finances sont exsangues. Bruxelles avait ainsi signé plusieurs chèques pour Medgaz pour un montant total de 3,4 M€ sur ce dossier estampillé "Projet d'intérêt prioritaire des réseaux trans-européens du secteur de l'énergie".
Pour le câble électrique sous-marin, les données sont toutes autres. Autant sécuriser l'approvisionnement en gaz demeure indispensable pour l'Europe, autant l'Espagne n'aurait pas besoin de plus d'électricité pour faire face à sa demande intérieure.
Dans son édition du mardi 18 juillet 2017, le quotidien espagnol La Voz de Almeria précise que ce câble s'étendrait d'Oran à Almeria et serait alimenté par le gaz algérien avec la création de plusieurs centrales électriques à cycle combiné. Il serait parallèle au gazoduc Medgaz qui relie déjà les deux pays depuis avril 2011 de Beni Saf à Almeria et dont le consortium est détenu à 43% par l'algérienne Sonatrach, 42% par Cepsa (Compagnie espagnole de pétrole) et 15% par Gas Natural Fenosa (fournisseur espagnol de gaz et d'électricité).
Au-delà de l'aspect technique, cette interconnexion pose un problème de financement. Forcément très élevé, le coût devrait être supporté par l'Espagne et l'Union européenne. C'est en tout cas le souhait de l'Algérie dont les finances sont exsangues. Bruxelles avait ainsi signé plusieurs chèques pour Medgaz pour un montant total de 3,4 M€ sur ce dossier estampillé "Projet d'intérêt prioritaire des réseaux trans-européens du secteur de l'énergie".
Pour le câble électrique sous-marin, les données sont toutes autres. Autant sécuriser l'approvisionnement en gaz demeure indispensable pour l'Europe, autant l'Espagne n'aurait pas besoin de plus d'électricité pour faire face à sa demande intérieure.