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ALGÉRIE. Le Pdg de la compagnie pétrolière publique Sonatrach a annoncé dimanche 12 octobre 2014 à Oran que "l’Algérie pourrait commencer à produire du gaz de schiste en 2022."
Intervenant en marge de la conférence internationale sur l’industrie du Gaz en Algérie, Saïd Sahnoune a ajouté que le niveau de production de gaz de schiste pourrait atteindre les "10 milliards m3" aux alentours de 2025. Le ministre de l’Énergie, Youcef Yousfi, avait déclaré à l’ouverture de cette conférence que l’Algérie "se prépare activement " à exploiter cette ressource.
Le Pdg de Sonatrach a expliqué que sept bassins ont été identifiés dans le Sud algérien. Le potentiel des cinq principaux d’entre eux est estimé à 4 940 Tcf (tera cubic feet - tera pieds cube). Avec 740 Tcf récupérables, soit 15% du total, l’Algérie se classe en troisième position mondiale, derrière la Chine et l’Argentine.
Le ministre de l’Énergie et les responsables algériens du secteur ont tenu à rassurer l'opinion publique. L’eau est disponible en quantité suffisante et sera recyclée à hauteur de 30%. L’environnement sera respecté et préservé, le projet bien encadré et pourvoyeur d’emplois. Il permettra même d’améliorer l’extraction dans les gisements de pétrole conventionnel comme celui de Hassi Messaoud et de mieux exploiter les nouveaux gisements où la production s’avère difficile selon les méthodes traditionnelles. Enfin, la ressource humaine est disponible et sera formée, l’Algérie bénéficiant selon Saïd Sahnoun, d’"un savoir-faire prouvé sur les plans opérationnel et marketing."
Intervenant en marge de la conférence internationale sur l’industrie du Gaz en Algérie, Saïd Sahnoune a ajouté que le niveau de production de gaz de schiste pourrait atteindre les "10 milliards m3" aux alentours de 2025. Le ministre de l’Énergie, Youcef Yousfi, avait déclaré à l’ouverture de cette conférence que l’Algérie "se prépare activement " à exploiter cette ressource.
Le Pdg de Sonatrach a expliqué que sept bassins ont été identifiés dans le Sud algérien. Le potentiel des cinq principaux d’entre eux est estimé à 4 940 Tcf (tera cubic feet - tera pieds cube). Avec 740 Tcf récupérables, soit 15% du total, l’Algérie se classe en troisième position mondiale, derrière la Chine et l’Argentine.
Le ministre de l’Énergie et les responsables algériens du secteur ont tenu à rassurer l'opinion publique. L’eau est disponible en quantité suffisante et sera recyclée à hauteur de 30%. L’environnement sera respecté et préservé, le projet bien encadré et pourvoyeur d’emplois. Il permettra même d’améliorer l’extraction dans les gisements de pétrole conventionnel comme celui de Hassi Messaoud et de mieux exploiter les nouveaux gisements où la production s’avère difficile selon les méthodes traditionnelles. Enfin, la ressource humaine est disponible et sera formée, l’Algérie bénéficiant selon Saïd Sahnoun, d’"un savoir-faire prouvé sur les plans opérationnel et marketing."
Présent à cette conférence, le sous-secrétaire américain à l’Énergie, Christopher Smith, a rappelé que l’exploitation du gaz de schiste "nécessite une technologie de pointe que (les Américains peuvent) partager avec les autres pays dont l’Algérie." Comme d'autres pays, le recours à l'exploitation du gaz de schiste fait polémique en Algérie. De nombreuses voix d’experts et de défenseurs de l’environnement ont demandé à plusieurs reprises aux autorités l’ouverture d’un débat national sur l’exploitation de gaz non conventionnels.