
L'Onu critique sévèrement le traitement des migrants nigériens par l'Algérie (photo : Armanda Nero/OIM)
Ne manquez pas !
-
Samir Abdelkrim : "Le digital a rendu Emerging Valley encore plus connecté, plus dense et plus essentiel pour les écosystèmes d'innovation Afrique-Europe"
-
La nouvelle gouvernance libyenne : Une équation à plusieurs inconnus
-
De "Algérie libre et démocratique" à "État civil et non militaire"
-
L'UE manie la carotte et le baton dans ses relations avec la Turquie
ALGÉRIE. De retour d'une mission au Niger (1er au 8 octobre 2018), Felipe Gonzalez Morales a publié, mardi 9 octobre 2018, un rapport à charge sur l'Algérie. Dans ce texte, le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l'homme des migrants, "appelle le gouvernement algérien à cesser immédiatement les expulsions collectives de migrants africains vers le Niger."
Selon Felipe Gonzalez Morales, de nombreux migrants expulsés, "vivaient et travaillaient depuis plusieurs années en Algérie où leurs enfants étaient nés et scolarisés." Il parle de "migrants raflés à leurs domiciles en pleine nuit (...) sans même avoir eu le temps de s'habiller, de prendre leurs affaires et leurs économies" ainsi que d'hommes "battus".
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) confirme que 35 600 Nigériens ont été expulsés d'Algérie depuis 2014, dont plus de 12 000 depuis le début 2018. L'OIM a déjà critiqué plusieurs fois ces rapatriements forcés.
Selon Felipe Gonzalez Morales, de nombreux migrants expulsés, "vivaient et travaillaient depuis plusieurs années en Algérie où leurs enfants étaient nés et scolarisés." Il parle de "migrants raflés à leurs domiciles en pleine nuit (...) sans même avoir eu le temps de s'habiller, de prendre leurs affaires et leurs économies" ainsi que d'hommes "battus".
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) confirme que 35 600 Nigériens ont été expulsés d'Algérie depuis 2014, dont plus de 12 000 depuis le début 2018. L'OIM a déjà critiqué plusieurs fois ces rapatriements forcés.