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ALGÉRIE / UNION EUROPÉENNE. Selon une déclaration de la Direction des recouvrements des Douanes algériennes du lundi 16 janvier 2017, l'Algérie aurait cumulé un manque à gagner de 700 milliards de dinars (5,97 mrds€) avec l'Union européenne depuis 2005 et la signature d'un accord de libre-échange.
Ce chiffre, repris par plusieurs titres de la presse algérienne, s'expliquerait par la réduction des droits de douane depuis 2005 et la signature de ce texte. Ces droits vont continuer de baisser graduellement selon l'accord. En 2016, ce manque à gagner a atteint les 120 milliards de dinars (1,02 mrd€), il était de 140 milliards (1,27 mrd€) en 2015. La suppression des droits de douane entre l'Algérie et l'Union européenne devrait être effective en 2020 ce qui ne devrait rien arranger.
Le montant total des recouvrements douaniers a atteint les 991 milliards de dinars en 2016 (8,45 mrds€), soit une légère baisse de 0,98% par rapport à 2015. Il représente 40% de la fiscalité ordinaire de l'Etat.
L'Algérie importe beaucoup de produits de la zone euro notamment, alors que les pays de l'Union européenne achète peu de biens à l'Algérie. Selon les derniers chiffres disponibles auprès des Douanes algériennes et portant sur les onze premiers mois de l'année 2016, l'Italie a été le principal client de l'Algérie avec 17,24% de parts de marché et 4,41 mrds$ d'achats (4,12 mrds€), suivi de l'Espagne (12,67%) et la France (11,53%). Mais, leurs transactions se trouvent en forte baisse avec respectivement, sur un an, des chutes de 9,33%, 41,79% et 29,33%.
La Chine est par contre, et de loin avec 7,7 mrds$ contre 4,37 mrds$ pour le second, la France, le principal fournisseur de l'Algérie. Pékin est le seul du top 5 des fournisseurs à afficher une hausse (1,12%) alors que Paris se trouve en retrait de 11,22% tout comme Rome (-4,63%) et Madrid (-8,82%).
Les hydrocarbures continuent à représenter l'essentiel des ventes à l'étranger de l'Algérie avec une part de 93,97% du volume global des exportations. Elles se trouvent en baisse de 20,66% par rapport à la même période en 2015. Les exportations hors hydrocarbures connaissent également un déclin de 12,73%.
Ce chiffre, repris par plusieurs titres de la presse algérienne, s'expliquerait par la réduction des droits de douane depuis 2005 et la signature de ce texte. Ces droits vont continuer de baisser graduellement selon l'accord. En 2016, ce manque à gagner a atteint les 120 milliards de dinars (1,02 mrd€), il était de 140 milliards (1,27 mrd€) en 2015. La suppression des droits de douane entre l'Algérie et l'Union européenne devrait être effective en 2020 ce qui ne devrait rien arranger.
Le montant total des recouvrements douaniers a atteint les 991 milliards de dinars en 2016 (8,45 mrds€), soit une légère baisse de 0,98% par rapport à 2015. Il représente 40% de la fiscalité ordinaire de l'Etat.
L'Algérie importe beaucoup de produits de la zone euro notamment, alors que les pays de l'Union européenne achète peu de biens à l'Algérie. Selon les derniers chiffres disponibles auprès des Douanes algériennes et portant sur les onze premiers mois de l'année 2016, l'Italie a été le principal client de l'Algérie avec 17,24% de parts de marché et 4,41 mrds$ d'achats (4,12 mrds€), suivi de l'Espagne (12,67%) et la France (11,53%). Mais, leurs transactions se trouvent en forte baisse avec respectivement, sur un an, des chutes de 9,33%, 41,79% et 29,33%.
La Chine est par contre, et de loin avec 7,7 mrds$ contre 4,37 mrds$ pour le second, la France, le principal fournisseur de l'Algérie. Pékin est le seul du top 5 des fournisseurs à afficher une hausse (1,12%) alors que Paris se trouve en retrait de 11,22% tout comme Rome (-4,63%) et Madrid (-8,82%).
Les hydrocarbures continuent à représenter l'essentiel des ventes à l'étranger de l'Algérie avec une part de 93,97% du volume global des exportations. Elles se trouvent en baisse de 20,66% par rapport à la même période en 2015. Les exportations hors hydrocarbures connaissent également un déclin de 12,73%.