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L'opérateur Djezzy au coeur de l'affaire (Logo Djezzy)
ALGÉRIE. Naguib Sawiris, président-directeur du groupe Orascom TMT Investment (OTMTI, société luxembourgeoise) a perdu son combat contre l’Algérie. Il avait intenté un procès en 2012 contre l’État algérien à qui il reprochait d'avoir bloqué la vente de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy (aujourd'hui OTA, Optimum Telecom Algérie) au groupe MTN (Mobile Telecommunication Networks, une multinationale sud-africaine) en 2010.
L’homme d’affaires égyptien demandait 4 mrds$ (3,5 mrds€) de dédommagement à l’Algérie. Le CIRDI (centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements) a « rejeté dans son intégralité » la réclamation de Naguib Sawiris.
Le tribunal a également condamné le groupe OTMTI à « supporter l’intégralité des frais de la procédure ainsi qu’à payer 50% des honoraires d’avocats et autres frais exposés par l’Algérie ». Ce qui équivaut à 3,5 M$ (3,1 M€).
L’opérateur Djezzy était au coeur des combats entre son fondateur Naguib Sawiris et l’Etat algérien qui souhaitait le nationaliser. En avril 2014, l’Algérie a réussi à racheter 51% des actions d’OTA pour 2,6 mrds$ (2,31 mrds€) à VimpelCom alors principal actionnaire.
L’homme d’affaires égyptien demandait 4 mrds$ (3,5 mrds€) de dédommagement à l’Algérie. Le CIRDI (centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements) a « rejeté dans son intégralité » la réclamation de Naguib Sawiris.
Le tribunal a également condamné le groupe OTMTI à « supporter l’intégralité des frais de la procédure ainsi qu’à payer 50% des honoraires d’avocats et autres frais exposés par l’Algérie ». Ce qui équivaut à 3,5 M$ (3,1 M€).
L’opérateur Djezzy était au coeur des combats entre son fondateur Naguib Sawiris et l’Etat algérien qui souhaitait le nationaliser. En avril 2014, l’Algérie a réussi à racheter 51% des actions d’OTA pour 2,6 mrds$ (2,31 mrds€) à VimpelCom alors principal actionnaire.