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ALGERIE. Sans pouvoir y faire grand-chose, l'Algérie voit ses rentrées financières chuter au même rythme que le cours du pétrole. Sa balance commerciale penche dangereusement du mauvais côté.
Le prix du baril de pétrole a encore baissé cette semaine (avril). Il a chuté de 70% par rapport à son cours de 2014. La plongée devrait se poursuivre à la suite de l'échec de la réunion de Doha qui va permettre à certains pays dont la Russie d'augmenter leur production, alors que les États-Unis vont eux aussi mettre plus de pétrole sur le marché.
La situation de l'Algérie ne va donc pas s’améliorer. Elle est pourtant déjà préoccupante selon les derniers chiffres des douanes algériennes. Ses revenus pétroliers ont dégringolé de 39% au premier trimestre 2016 par rapport à la même période de 2015. Or les hydrocarbures représentent 93,19% des exportations algériennes.
Résultat, le déficit commercial se creuse. Il atteint 5,62 mds € pour le premier trimestre 2016 contre 3,46 mds € pour la même période en 2015. L'Algérie doit puiser dans ses réserves de devises et dans le Fonds de régulation des recettes. Les experts estime que le pays ne pourra pas supporter ce déséquilibre plus de trois ans.
Pour faire face à cet assèchement de devises, l'Algérie a déjà réduit considérablement ses investissements dans de grands projets d'infrastructure. Le pays limite également ses importations (-13% sur le 1er trimestre 2016) en mettant en place des licences d’importation sur les véhicules, le ciment, les produits agricoles et agroalimentaires.
Mais cela ne suffit pas. L'Algérie se prépare à emprunter sur les marchés internationaux. Elle en a les moyens car le pays n'a plus de dette depuis 1990.
La balance commerciale algérienne a accusé en déficit de 13,7 mds $ en 2015, contre un excédent de 4,3 mds $ en 2014. Sauf retournement de conjoncture, il devrait encore s'aggraver en 2016.
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La situation de l'Algérie ne va donc pas s’améliorer. Elle est pourtant déjà préoccupante selon les derniers chiffres des douanes algériennes. Ses revenus pétroliers ont dégringolé de 39% au premier trimestre 2016 par rapport à la même période de 2015. Or les hydrocarbures représentent 93,19% des exportations algériennes.
Résultat, le déficit commercial se creuse. Il atteint 5,62 mds € pour le premier trimestre 2016 contre 3,46 mds € pour la même période en 2015. L'Algérie doit puiser dans ses réserves de devises et dans le Fonds de régulation des recettes. Les experts estime que le pays ne pourra pas supporter ce déséquilibre plus de trois ans.
Pour faire face à cet assèchement de devises, l'Algérie a déjà réduit considérablement ses investissements dans de grands projets d'infrastructure. Le pays limite également ses importations (-13% sur le 1er trimestre 2016) en mettant en place des licences d’importation sur les véhicules, le ciment, les produits agricoles et agroalimentaires.
Mais cela ne suffit pas. L'Algérie se prépare à emprunter sur les marchés internationaux. Elle en a les moyens car le pays n'a plus de dette depuis 1990.
La balance commerciale algérienne a accusé en déficit de 13,7 mds $ en 2015, contre un excédent de 4,3 mds $ en 2014. Sauf retournement de conjoncture, il devrait encore s'aggraver en 2016.