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ALGÉRIE. Lors d'un entretien sur la chaîne algérienne AL24news, dimanche 2 janvier 2022, Toufik Hakkar a annoncé que "la production (de pétrole) a augmenté de 5%, les exportations de 19% en volume et de 70% en chiffre." Le Pdg de Sonatrach précisait avoir "terminé l'année 2021 à 34,5 mrds$ et peut-être 35 mrds$ (30,5 et 30,9 mrds€). En Algérie, nos revenus ont atteint les 2,5 mrds$."
Il faut cependant relativiser cette progression. A cause de la pandémie de Covid-19, l'année 2020 avait été catastrophique pour le secteur avec une chute de 40% (20 mrds$ de revenus) du montant des exportations de pétrole et de gaz. Les restrictions de transport (aérien et maritime ainsi que la fermeture des frontières) avait aussi pesé sur le commerce mondial et donc sur la fourniture de carburants.
La remontée des cours du brut - avec notamment la décision de l'Opep+ de réduire la production (l'Algérie est passée de 1 million de barils par jour à 720 000) - est venue favoriser cette embellie de 2021.
Il faut cependant relativiser cette progression. A cause de la pandémie de Covid-19, l'année 2020 avait été catastrophique pour le secteur avec une chute de 40% (20 mrds$ de revenus) du montant des exportations de pétrole et de gaz. Les restrictions de transport (aérien et maritime ainsi que la fermeture des frontières) avait aussi pesé sur le commerce mondial et donc sur la fourniture de carburants.
La remontée des cours du brut - avec notamment la décision de l'Opep+ de réduire la production (l'Algérie est passée de 1 million de barils par jour à 720 000) - est venue favoriser cette embellie de 2021.
8 mrds$ d'investissements en 2022
Alors que les investissements ont reculé de 50% en 2020, la Sonatrach va engager 39 mrds$ (34,5 mrds€) sur la période 2022-2026 en partenariat avec des groupes étrangers pour maintenir les capacités nationales. Sur la seule année courante, le groupe algérien devrait ainsi consacrer 8 mrds$ (7,1 mrds€) à l'exploration, la production et la pétrochimie. Envisageant en 2022 un baril au prix de référence de 50 $ (44,2€), Toufik Hakkar prépare la construction d'une nouvelle raffinerie à Hassi Messaoud et l'extension de celle de Skikda pour "satisfaire la demande locale en carburant", précise le Pdg.
Il a également dévoilé le quatrième turbocompresseur de Medgaz entrera en service en janvier 2022. Cette installation va permettre d'assurer les approvisionnements des marchés espagnol et portugais en gaz algérien.
Lors de cet entretien télévisé, Toufik Hakkar a reconnu que son entreprise avait bien livré des hydrocarbures au Maroc via les ports de Mohammedia et El Jadida grâce à un tanker. Et ce malgré la décision des autorités algériennes du 31 octobre 2021 de fermer le gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui passe par le Maroc. Ce blocage avait conduit l'Office national marocain de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) à signer un contrat de fourniture de Gaz naturel liquéfié (GNL) avec le Britannique Sound Energy début décembre 2021.
"Il s'agit de petites quantités de propane et de butane qui ont été transportées dans le cadre de précédents contrats avec des clients marocains. Ces contrats ont expiré fin 2021 et n'ont pas été renouvelés, conformément aux décisions souveraines de l'Algérie prises dans ce domaine", s'est justifié Toufik Hakkar.
Il a également dévoilé le quatrième turbocompresseur de Medgaz entrera en service en janvier 2022. Cette installation va permettre d'assurer les approvisionnements des marchés espagnol et portugais en gaz algérien.
Lors de cet entretien télévisé, Toufik Hakkar a reconnu que son entreprise avait bien livré des hydrocarbures au Maroc via les ports de Mohammedia et El Jadida grâce à un tanker. Et ce malgré la décision des autorités algériennes du 31 octobre 2021 de fermer le gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui passe par le Maroc. Ce blocage avait conduit l'Office national marocain de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) à signer un contrat de fourniture de Gaz naturel liquéfié (GNL) avec le Britannique Sound Energy début décembre 2021.
"Il s'agit de petites quantités de propane et de butane qui ont été transportées dans le cadre de précédents contrats avec des clients marocains. Ces contrats ont expiré fin 2021 et n'ont pas été renouvelés, conformément aux décisions souveraines de l'Algérie prises dans ce domaine", s'est justifié Toufik Hakkar.