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ALGERIE. Une lettre d’intention et d’engagement a été signée le 9 juin 2011 à Alger par PhRMA, organisme regroupant les firmes pharmaceutiques et des laboratoires de recherche américains. L’objectif de cette lettre est la création, en Algérie, d’un pôle de recherche développement et de production de médicaments innovants issus des biotechnologies.
Les autorités algériennes espèrent ainsi attirer une partie des 100 mrds $ (69,70 mrds €) investis en 2011 dans la production de nouvelles molécules et dans l’amélioration des produits existants pour faire du pays un nouveau Singapour.
L’Algérie dispose de plusieurs atouts. Le marché local du médicament est dynamique avec près de deux mrds $ (1,394 mrds €) d’importations annuelles et le gouvernement entend renforcer la production locale afin de réduire la facture d’importation de médicaments. La main-d’œuvre qualifiée locale existe ainsi qu’un tissu d’universités.
Enfin, le pays bénéficie d’une situation privilégiée pour exporter vers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Le souci d’échapper au statut de pays mono-exportateur d’hydrocarbures connaîtrait ainsi un début de concrétisation.
Reste à savoir si les pouvoirs publics sont prêts à déroger au principe dit du 51/49% introduit par la loi de Finances complémentaire de 2009 qui fait obligation au partenaire étranger désireux d’investir localement de s’associer à des partenaires algériens majoritaires.
Le président du Conseil d’affaires algéro-américain (USABC), Smaïl Chikhoune, n’a pas caché que les firmes américaines souhaitaient ardemment la remise en cause de ce principe.
Les autorités algériennes espèrent ainsi attirer une partie des 100 mrds $ (69,70 mrds €) investis en 2011 dans la production de nouvelles molécules et dans l’amélioration des produits existants pour faire du pays un nouveau Singapour.
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Reste à savoir si les pouvoirs publics sont prêts à déroger au principe dit du 51/49% introduit par la loi de Finances complémentaire de 2009 qui fait obligation au partenaire étranger désireux d’investir localement de s’associer à des partenaires algériens majoritaires.
Le président du Conseil d’affaires algéro-américain (USABC), Smaïl Chikhoune, n’a pas caché que les firmes américaines souhaitaient ardemment la remise en cause de ce principe.