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TUNISIE. La commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström, et le ministre du commerce de Tunisie, Ridha Lahouel, ont lancé mardi 13 octobre 2015 les négociations pour l'accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca). Elles devraient s'étaler sur plusieurs années.
La Tunisie a déjà signé en 1995 avec l'Union Européenne un accord d'association. L'UE présente l'ouverture de ces négociations comme une preuve de soutien au processus démocratique engagé en Tunisie depuis 2011 et l'ouverture à un marché de 500 millions de consommateurs.
L'UE est déjà le premier partenaire économique de la Tunisie. Des relations encore développées par les efforts d'harmonisation réglementaire réalisés par la Tunisie depuis plusieurs années. 85% des entreprises étrangères installées en Tunisie viennent d'Europe. Un chiffre à relativiser car, elles ne représentent que 49% des investissements directs étrangers et n'emploient que 3 000 Tunisiens.
L'Aleca provoque de vives inquiétudes en Tunisie, particulièrement dans le domaine de l'agriculture et des services. Vingt-six organisations non gouvernementales de premier plan, dont l'UGTT (Union Générale Tunisienne du Travail), la LTDH (Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme), et l'ONAT (Ordre national des avocats tunisiens), récents prix Nobel de la paix, ont tiré la sonnette d'alarme sous la forme d'un texte commun.
Les ONG recommandent « d'orienter l'aide de l'UE vers les besoins identifiés par la Tunisie (sécurité alimentaire, autonomie énergétique, gestion de l'eau, transfert de technologie...) et de ne pas subordonner les stratégies des pays partenaires en fonction des fonds existants ». Elles demandent également « la reconversion de la dette multilatérale en financements directs de grands projets ». Les ONG s'inquiètent de la « persistance des aides publiques européennes accordées à certains de leurs secteurs stratégiques » et appellent l'UE à « renoncer aux conditionnalités susceptibles d'imposer des politiques d'austérité défavorables aux droits sociaux et économiques des citoyens tunisiens ».
La Tunisie a déjà signé en 1995 avec l'Union Européenne un accord d'association. L'UE présente l'ouverture de ces négociations comme une preuve de soutien au processus démocratique engagé en Tunisie depuis 2011 et l'ouverture à un marché de 500 millions de consommateurs.
L'UE est déjà le premier partenaire économique de la Tunisie. Des relations encore développées par les efforts d'harmonisation réglementaire réalisés par la Tunisie depuis plusieurs années. 85% des entreprises étrangères installées en Tunisie viennent d'Europe. Un chiffre à relativiser car, elles ne représentent que 49% des investissements directs étrangers et n'emploient que 3 000 Tunisiens.
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Les ONG recommandent « d'orienter l'aide de l'UE vers les besoins identifiés par la Tunisie (sécurité alimentaire, autonomie énergétique, gestion de l'eau, transfert de technologie...) et de ne pas subordonner les stratégies des pays partenaires en fonction des fonds existants ». Elles demandent également « la reconversion de la dette multilatérale en financements directs de grands projets ». Les ONG s'inquiètent de la « persistance des aides publiques européennes accordées à certains de leurs secteurs stratégiques » et appellent l'UE à « renoncer aux conditionnalités susceptibles d'imposer des politiques d'austérité défavorables aux droits sociaux et économiques des citoyens tunisiens ».