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Ce monument à la gloire de l'ancien dictateur albanais sera détruit pour laisser place au nouveau parlement albanais (photo CC-D.Jarvis).
ALBANIE. La Banque islamique de développement (BID) devrait allouer 160 M$ (128 M€) à l'Albanie. L'Arabie saoudite appuie cette demande de prêt comme le confirme à econostrum.info l'ambassadeur albanais à Riyad, Admirim Banaj. Un gage de réussite.
L'Albanie, seul pays européen, si l'on excepte la Turquie euro-asiatique, membre de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), consacrera ce montant à la construction d'un nouveau bâtiment au centre de la capitale Tirana et destiné à accueillir le nouveau parlement. Les travaux, déjà approuvés par le gouvernement albanais, débuteront dès l'obtention du prêt pour une livraison prévue un an plus tard.
L'agence d'architecture autrichienne Coop Himmelb(l)au, qui réalise notamment le nouvel immeuble de la Banque centrale européenne à Francfort et le Musée des Confluences à Lyon, emporte le contrat.
Abritant les 140 députés élus pour quatre ans, le nouveau parlement (Kuvendi) prendra la place du monument - musée érigé à la mémoire de l’ex dictateur communiste Enver Hoxha et désaffecté depuis 1991.
L'Albanie rejoint la Banque islamique de développement en juillet 1993, peu après la chute du régime communiste (1991). Mais jusqu'à présent le pays utilisait la BID seulement pour des prêts "Istisna'a" (contrat d'entreprise permettant à une partie de demander à une autre de lui fabriquer ou construire un ouvrage moyennant une rémunération payable d'avance) comme les réseaux d'eaux potables et les hôpitaux publics. Ou encore en 2007, pour une petite partie (5,6 km) de la nouvelle route reliant le Kosovo avec l'Albanie, le projet en 2010 dédié aux routes rurales ou la construction d'un segment de la route nationale Tirana-Elbasan.
L'Albanie, seul pays européen, si l'on excepte la Turquie euro-asiatique, membre de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), consacrera ce montant à la construction d'un nouveau bâtiment au centre de la capitale Tirana et destiné à accueillir le nouveau parlement. Les travaux, déjà approuvés par le gouvernement albanais, débuteront dès l'obtention du prêt pour une livraison prévue un an plus tard.
L'agence d'architecture autrichienne Coop Himmelb(l)au, qui réalise notamment le nouvel immeuble de la Banque centrale européenne à Francfort et le Musée des Confluences à Lyon, emporte le contrat.
Abritant les 140 députés élus pour quatre ans, le nouveau parlement (Kuvendi) prendra la place du monument - musée érigé à la mémoire de l’ex dictateur communiste Enver Hoxha et désaffecté depuis 1991.
L'Albanie rejoint la Banque islamique de développement en juillet 1993, peu après la chute du régime communiste (1991). Mais jusqu'à présent le pays utilisait la BID seulement pour des prêts "Istisna'a" (contrat d'entreprise permettant à une partie de demander à une autre de lui fabriquer ou construire un ouvrage moyennant une rémunération payable d'avance) comme les réseaux d'eaux potables et les hôpitaux publics. Ou encore en 2007, pour une petite partie (5,6 km) de la nouvelle route reliant le Kosovo avec l'Albanie, le projet en 2010 dédié aux routes rurales ou la construction d'un segment de la route nationale Tirana-Elbasan.
Diversification des emprunts
L'Albanie fait face à une dette publique de près de 59 % du PIB (23,86 mrds$ en 2010 - 19,49 mrds€), soit très légèrement en dessous de ce qu'autorise la loi (60%). Les banques commerciales peinent à accorder de nouveaux prêts, les sources de financements européens se tarissent, Tirana s'oriente donc de plus en plus vers les fonds islamiques.
En 2009, le premier ministre Sali Berisha décidait de ne pas renouveler l'accord de coopération étroite avec le Fonds monétaire international (FMI), pour se tourner vers des prêts commerciaux afin de financer l’autoroute vers le Kosovo, qui n'obtenait pas l'accord de l'institution de Washington.
Mais, après avoir levé 300 M€ sous cette forme, avec des prêts aux intérêts plus élevés que ceux proposés par les organisations financières internationales, la crise mondiale a soulevé la question de la diversification des sources de financement dans les zones au-delà de l'Occident.
Après une tentative avortée de renouvellement des relations avec la Chine, refroidies depuis 1978, le gouvernement albanais trouve avec la finance islamique un nouveau souffle pour ces emprunts.
En 2009, le premier ministre Sali Berisha décidait de ne pas renouveler l'accord de coopération étroite avec le Fonds monétaire international (FMI), pour se tourner vers des prêts commerciaux afin de financer l’autoroute vers le Kosovo, qui n'obtenait pas l'accord de l'institution de Washington.
Mais, après avoir levé 300 M€ sous cette forme, avec des prêts aux intérêts plus élevés que ceux proposés par les organisations financières internationales, la crise mondiale a soulevé la question de la diversification des sources de financement dans les zones au-delà de l'Occident.
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