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FRANCE. L’Agence Française de Développement présente son bilan 2011. L'institution publique souligne son intention de renforcer sa présence auprès de ses partenaires au sud de la Méditerranée.
L'Agence française de développement s'attache à "combattre la pauvreté et favoriser le développement dans les pays du sud et dans l’Outre-mer" en appliquant la politique de développement définie par le gouvernement français. L'établissement public accompagne ainsi certains projets pour améliorer les conditions de vie des populations, soutenir la croissance économique et le développement durable.
Avec 832 M€ de ressources budgétaires allouées par l’État, l’agence finançait, en 2011, des projets à hauteur de 6,9 mrds €. Son activité représente, toujours en 2011, 31% de l’aide publique au développement française et l'agence estime qu'environ 6,15 millions de personnes bénéficient en 2011 d'un meilleur accès à l'électricité, et 1,53 million de personnes jouissent d'une amélioration de leurs systèmes d'alimentation en eau potable.
L'Afrique subsaharienne demeure, selon l'agence "la priorité" avec 2,7 mrds € de financements en 2011 mais le bassin méditerranéen reste une zone où l'intervention de l'agence est forte, avec 1,1 mrd € de financements en 2011.
L'agence rappelle qu'un plan d’aide à la relance a été établi en Tunisie afin de stabiliser la situation "économique et sociale du pays nécessaire au bon déroulement de la transition démocratique". Un prêt de l'AFD de 185 M€ a ainsi été accordé, pour un programme évalué à 1,4 mrd € cofinancé par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et l’Union Européenne. L'agence y détaille deux volets distincts : une politique de relance en faveur de l’emploi et une consolidation du secteur financier afin de diversifier les modalités de financement des entreprises.
Dov ZERAH, directeur général de l’AFD, rappelle qu'au-delà des financements, l’AFD est aujourd’hui reconnue pour sa présence sur le terrain, sa capacité à mobiliser l’expertise française et ses réseaux de partenaires, ainsi que sa contribution aux grands débats internationaux sur l’aide. Nous sommes le fer de lance de la coopération française" et annonce que "la consolidation du modèle passe par une stabilisation du niveau d’activité de l’Agence qui devrait atteindre 8 milliards d’euros en 2013. L’enjeu est de continuer à renforcer le capital humain, à renforcer les fonds propres et à sécuriser les opérations".
L'agence entend continuer à renforcer ses interventions dans les pays du bassin méditerranéen, "afin d’accompagner les évolutions récentes de la région" notamment dans le secteur de l’emploi et de la formation professionnelle.
