
Entrées africaines d’ IED par sous-région, 2010–2017 (Milliards de dollars) Source : CNUCED, World Investment Report 2018.
AFRIQUE DU NORD. Dans son rapport 2018 sur l’investissement dans le monde, la Conférence des Nations Unies pour le commerce et l’investissement (Cnuced) constate que les flux d’investissements étrangers directs (IDE) vers l’Afrique ont baissé de 21% en 2017, pour arriver à 42 mrds$ (35,5 mrds€). « La faiblesse des prix du pétrole et les conséquences négatives de la récession du secteur des matières premières sur le plan macroéconomique ont contribué à la contraction des flux dans les principales économies africaines », constate l'étude.
L'Afrique du Nord accuse une baisse de 4% des IDE réalisés sur ses terres (13 mrds$ soit 11 mrds€). Ils représentent 30% des IDE en Afrique. L’Égypte recule de 9%, mais reste la première terre d'accueil du continent avec 7,4 mrds$ (6,25 mrds€) d'IDE. Le Maroc rattrape une partie de son retard grâce à une croissance de 23% des IDE (2,7 mrds$ - 2,28 mrds€), nourrie par l'industrie automobile. « À la fin de 2017, le gouvernement a entériné vingt-six projets de 1,45 mrd$ (1,22 mrd€) dans cette branche, y compris un accord avec Renault visant à porter l’approvisionnement local en composants (NDLR : le taux d'intégration) à 55% », détaille le rapport.
L'Algérie recule de 26% (1,2 mrd$ - 1 mrd€) en raison d'une législation défavorable et de la baisse du prix du baril ces dernières années. « Les amendements proposés à la loi sur les hydrocarbures pourraient faire augmenter considérablement la participation étrangère dans le secteur pétrolier du pays à l’avenir », annonce la Cnuced. Les IDE baissent également en Tunisie (-1%) pour se stabiliser à 0,9 mrd$ (0,76 mrd€).
L'Afrique du Nord accuse une baisse de 4% des IDE réalisés sur ses terres (13 mrds$ soit 11 mrds€). Ils représentent 30% des IDE en Afrique. L’Égypte recule de 9%, mais reste la première terre d'accueil du continent avec 7,4 mrds$ (6,25 mrds€) d'IDE. Le Maroc rattrape une partie de son retard grâce à une croissance de 23% des IDE (2,7 mrds$ - 2,28 mrds€), nourrie par l'industrie automobile. « À la fin de 2017, le gouvernement a entériné vingt-six projets de 1,45 mrd$ (1,22 mrd€) dans cette branche, y compris un accord avec Renault visant à porter l’approvisionnement local en composants (NDLR : le taux d'intégration) à 55% », détaille le rapport.
L'Algérie recule de 26% (1,2 mrd$ - 1 mrd€) en raison d'une législation défavorable et de la baisse du prix du baril ces dernières années. « Les amendements proposés à la loi sur les hydrocarbures pourraient faire augmenter considérablement la participation étrangère dans le secteur pétrolier du pays à l’avenir », annonce la Cnuced. Les IDE baissent également en Tunisie (-1%) pour se stabiliser à 0,9 mrd$ (0,76 mrd€).
2018 s'annonce mieux
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L'Afrique ne fait pas qu'attirer des IDE, elle en génère également, pour 12,1 mrds $ (+8%) soit 10,2 mrds€. Le Maroc s'illustre sur ce chapitre avec une croissance de 66% des investissements directs marocains réalisés à l’étranger.
La Cnuced s'avoue plus optimiste pour 2018. James Zhan, directeur de la Division de l’investissement et des entreprises de l'institution, estime que « le début d’un rétablissement des prix des produits de base, ainsi que les progrès en matière de coopération interrégionale consécutifs à la signature de l’accord de libre-échange continental africain pourraient favoriser des flux d’IDE plus importants vers l’Afrique en 2018, pour autant que le contexte mondial reste favorable.» Selon l'organisation des Nations Unies, les flux d’IDE vers l’Afrique devraient augmenter d’environ 20% en 2018 pour atteindre 50 mrds$ (42,2 mrds€).
La Cnuced s'avoue plus optimiste pour 2018. James Zhan, directeur de la Division de l’investissement et des entreprises de l'institution, estime que « le début d’un rétablissement des prix des produits de base, ainsi que les progrès en matière de coopération interrégionale consécutifs à la signature de l’accord de libre-échange continental africain pourraient favoriser des flux d’IDE plus importants vers l’Afrique en 2018, pour autant que le contexte mondial reste favorable.» Selon l'organisation des Nations Unies, les flux d’IDE vers l’Afrique devraient augmenter d’environ 20% en 2018 pour atteindre 50 mrds$ (42,2 mrds€).

Les principales économies d’investisseurs en Afrique, 2011 et 2016 (Milliards de dollars). Source : CNUCED, World Investment Report 2018.