
La 4ème édition de la Méditerranée du Futur s'est tenue le 1er décembre, précédée la veille d'une journée d'échanges du Président de la Région Sud avec les autorités de chacun des territoires de coopération avec lesquels, depuis des années, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur tisse des liens de solidarité et de coopération.
La crise sanitaire faisait craindre le pire pour la tenue de cette conférence. La Région Sud et son Président, Renaud Muselier, ont fait mentir les augures en organisant cet Acte 4 autour du fil rouge sur lequel tous les Méditerranéens pouvaient se retrouver : la crise de la Covid 19, mais aussi le récit de 300 ans de pandémies en Méditerranée depuis la Peste de Marseille.
En visioconférence suivie par des milliers de participants connectés, cette journée de débats a donné du cœur à l'ouvrage à tous ceux qui, sur tous les rivages de la Méditerranée, s'emploient à lutter contre le virus et s'échinent à mettre en œuvre la relance de leurs territoires :
- L'espoir d'un vaccin, apporté par le Marseillais Stéphane Bancel, patron de la société américaine Moderna,
- La mobilisation de la communauté scientifique emmenée par le professeur Didier Raoult et l'IHU de Marseille,
- L'engagement des institutions internationales et de l'UE réitéré par Nasser Kamel, Secrétaire general de l'UpM, par David Sassoli, Président du Parlement européen, par la Commissaire européenne à la santé, Stella Kyriakides, par le Directeur général de l'OMS, Adhanom Ghebreyesus,
- Le soutien des Autorités françaises exprimé par l'Ambassadeur Karim Amellal, Délégué interministériel à la Méditerranée, (DIMED).
Une édition 2020 réussie donc si on la juge à l'aune des milliers de participants, du soutien à cette dynamique méditerranéenne forgée par la Région Sud qu'ont apporté de nombreuses personnalités, de la présence d'acteurs de coopération issus de tous les horizons de la Méditerranée, des messages d'espoir et d'engagement portés par les uns et les autres qui auront traduit une double volonté partagée, celle de surmonter la crise sanitaire et celle d'y parvenir en agissant ensemble et en avançant dans la même direction.
La Méditerranée du Futur aura donc franchi un cap cette année :
- En engageant le processus de conjugaison des coopérations menées par l'État, la société civile et les collectivités territoriales selon le cap donné par le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, à la tribune de l'Acte 3 de la Méditerranée du Futur il y a un an,
- En confirmant le positionnement de la Région Sud Provence-Alpes-Cote d'Azur et la vocation de Marseille comme acteurs et moles de la coopération française en Méditerranée,
- En confortant la vision et le sens portés par cette initiative en faveur des prochaines générations, d'un engagement dans la durée et la solidarité, d'une mobilisation d'un territoire sur son espace naturel et historique de rayonnement,
- En suscitant enfin une large adhésion des Méditerranéens de toutes les rives, laquelle souligne aujourd'hui le bien fondé des choix posés, la pertinence de la direction prise et la cohérence de la ligne tenue depuis l'Acte 1 de la Méditerranée du Futur. Il s'agit-là d'un sillon tracé avec constance, année après année, fertilise de projets concrets lesquels viennent donner tout son sens et toute sa légitimité à cette initiative de la Région Sud et de son Président.