
Zoran Zaev et son gouvernement viennent de franchir un pas de géant pour entre dans l'UE et dans l'Otan (photo : Gouvernement de Macédoine du Nord)
Voir aussi
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
Le Premier ministre grec se dit prêt à "accueillir" l'armée turque
MACÉDOINE DU NORD. Le conflit datait depuis 1991 et la dislocation de la Yougoslavie. La Grèce voisine - qui accueille déjà une région baptisée ainsi - refusait que l'actuelle Ancienne république yougoslave de Macédoine (ARYM) porte le nom de Macédoine. Depuis quelques mois, les réunions se sont multipliées entre les dirigeants des deux pays, des concessions ont été faites de part et d'autre et voilà que finalement Grèce et Arym sont tombées d'accord sur l'appellation Macédoine du Nord (Severna Makedonja en Macédonien). Les autres suggestions étaient Haute-Macédoine et Nouvelle-Macédoine.
Sitôt que leurs parlements respectifs auront ratifié ce choix (l'opposition nationaliste macédoine dénonce ce qu'il appelle une capitulation), il appartiendra aux habitants de l'Arym de valider le nom de République de la Macédoine du Nord. Le gouvernement de Skopje devra ensuite modifier sa constitution.
A cause du blocage d'Athènes, cette futile querelle sur le nom bloquait notamment l'entrée dans l'Union européenne, mais aussi de l'Otan, à la désormais feue Arym. Comme prévu, cet accord va permettre d'aborder plus sereinement le futur Sommet européen du 28 juin 2018 qui pourrait marquer officiellement le début des négociations d'adhésions. Skopje espère aussi une invitation les 11 et 12 juillet 2018 lors du Sommet de l'Otan.
Sitôt que leurs parlements respectifs auront ratifié ce choix (l'opposition nationaliste macédoine dénonce ce qu'il appelle une capitulation), il appartiendra aux habitants de l'Arym de valider le nom de République de la Macédoine du Nord. Le gouvernement de Skopje devra ensuite modifier sa constitution.
A cause du blocage d'Athènes, cette futile querelle sur le nom bloquait notamment l'entrée dans l'Union européenne, mais aussi de l'Otan, à la désormais feue Arym. Comme prévu, cet accord va permettre d'aborder plus sereinement le futur Sommet européen du 28 juin 2018 qui pourrait marquer officiellement le début des négociations d'adhésions. Skopje espère aussi une invitation les 11 et 12 juillet 2018 lors du Sommet de l'Otan.