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GRÈCE. Kiriakos Mitsotakis, chef de file des conservateurs, est le grand gagnant des élections législatives en obtenant la majorité absolue devant son adversaire, le Premier ministre sortant Alexis Tsipras, avec 8,3 points d’écart. Il vient, lundi 8 juillet 2019, de recevoir l’ordre du président de la République de former un gouvernement. La donne en Grèce a totalement changé. Pour la première fois en dix ans un parti obtient la majorité absolue qui lui permet de gouverner seul, marquant ainsi le retour au bipartisme, caractéristique de la culture politique du pays pendant des décennies. Le parti conservateur Nouvelle Démocratie, suivi de Syriza, gauche radicale, ayant obtenu à eux seuls 70% des voix. Autre fait remarquable, le parti néo-nazi grec Aube Dorée, troisième force politique du pays durant les presque sept dernières années n’a pas réussit à atteindre la barre des 3%, nécessaire pour entrer à la Vouli, le Parlement grec où ils étaient présents depuis sept ans. Ils échouent de justesse avec 2,7 de suffrages recueillis (environ 150 000 électeurs).
Aube Dorée est cependant remplacée par le nouveau parti d'extrême droite "Solution grecque" dirigé par Kyriakos Velopoulos qui, lui, intègre, pour la première fois la Vouli avec dix députés.
C'est un soulagement et une victoire pour la démocratie grecque. Ses voix perdues se sont partagées entre le parti conservateur Nouvelle Démocratie, vainqueur du scrutin, et le nouveau parti d’extrême droite "Solution grecque". A la différence d’Aube Dorée, ce parti n’a pas des sections d’assaut pour porter dans la rue la violence de ses propos. Une violence restée intacte chez les Aubedoriens. A l'annonce des résultats, le fondateur du parti, Nikos Michaloliakos, entouré de sa fille et des ses partisans les plus proches a déclaré que le parti allait désormais retourner "là ou il est fort: la rue et les places publiques."
Cette élection démontre par contre une constante : l’abstention des électeurs, de presque 43%, dépassant même le score record des conservateurs, dans un pays où le vote et obligatoire. Une tendance devenu chronique et s’aggravant de scrutin en scrutin depuis une décennie. Ce signe ne trompe pas sur le désaveu des Grecs pour leur classe politique.
Aube Dorée est cependant remplacée par le nouveau parti d'extrême droite "Solution grecque" dirigé par Kyriakos Velopoulos qui, lui, intègre, pour la première fois la Vouli avec dix députés.
C'est un soulagement et une victoire pour la démocratie grecque. Ses voix perdues se sont partagées entre le parti conservateur Nouvelle Démocratie, vainqueur du scrutin, et le nouveau parti d’extrême droite "Solution grecque". A la différence d’Aube Dorée, ce parti n’a pas des sections d’assaut pour porter dans la rue la violence de ses propos. Une violence restée intacte chez les Aubedoriens. A l'annonce des résultats, le fondateur du parti, Nikos Michaloliakos, entouré de sa fille et des ses partisans les plus proches a déclaré que le parti allait désormais retourner "là ou il est fort: la rue et les places publiques."
Cette élection démontre par contre une constante : l’abstention des électeurs, de presque 43%, dépassant même le score record des conservateurs, dans un pays où le vote et obligatoire. Une tendance devenu chronique et s’aggravant de scrutin en scrutin depuis une décennie. Ce signe ne trompe pas sur le désaveu des Grecs pour leur classe politique.