
Emmanuel Macron et Khalifa Haftar se sont de nouveau rencontrés (photo archive : Elysée)
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LIBYE. Emmanuel Macron a reçu, lundi 9 mars 2020, Khalifa Haftar au Palais de l’Élysée. Le président de la République française et l'homme fort de l'Est de la Libye ont parlé cessez-le-feu durant une heure. La rencontre ne figurait pas sur l'agenda d'Emmanuel Macron très allégé depuis la crise du coronavirus et l’Élysée n'a pas communiqué officiellement dessus. Plusieurs journaux, français et étrangers, la confirme cependant d'une source de la présidence française de la République.
Engagé depuis le 4 avril 2019 dans des combats pour prendre la capitale libyenne, le maréchal s'est engagé à signer un cessez-le-feu, sous condition que les milices soutenant le Gouvernement libyen d'union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj basé à Tripoli ne violent pas cette trêve.
Déjà sollicité pour parapher un tel document, Khalifa Haftar s'était défilé par deux fois en janvier 2020, d'abord à Moscou, puis lors d'une conférence à Berlin. Il avait également décliné, au dernier moment, l'invitation des Nations unies à des pourparlers de paix à Genève fin février 2020. Ce revirement, s'ajoutant aux précédents, avait conduit Ghassan Salamé, émissaire de l'Onu en Libye, à présenter sa démission, début mars 2020.
Selon les sources élyséennes, la discussion entre Emmanuel Macron et Khalifa Haftar a aussi porté sur le blocus portuaire qui empêche l'exportation de pétrole et sur l'implication de pays étrangers en Libye (armée turque et mercenaires russes principalement).
Engagé depuis le 4 avril 2019 dans des combats pour prendre la capitale libyenne, le maréchal s'est engagé à signer un cessez-le-feu, sous condition que les milices soutenant le Gouvernement libyen d'union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj basé à Tripoli ne violent pas cette trêve.
Déjà sollicité pour parapher un tel document, Khalifa Haftar s'était défilé par deux fois en janvier 2020, d'abord à Moscou, puis lors d'une conférence à Berlin. Il avait également décliné, au dernier moment, l'invitation des Nations unies à des pourparlers de paix à Genève fin février 2020. Ce revirement, s'ajoutant aux précédents, avait conduit Ghassan Salamé, émissaire de l'Onu en Libye, à présenter sa démission, début mars 2020.
Selon les sources élyséennes, la discussion entre Emmanuel Macron et Khalifa Haftar a aussi porté sur le blocus portuaire qui empêche l'exportation de pétrole et sur l'implication de pays étrangers en Libye (armée turque et mercenaires russes principalement).