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TUNISIE. Après plusieurs mois de régime d'exception et autant d'interrogations sur sa main-mise sur le pays, le Président de la République tunisienne a désigné, mercredi 29 septembre 2021, Najla Bouden Romdhane pour former un gouvernement. "dans les prochaines heures ou jour", selon un communiqué présidentiel. "C'est un moment historique, un honneur pour la Tunisie et un hommage à la femme tunisienne", a commenté Kaïs Saïed.
Originaire de Kairouan (centre du pays), Najla Bouden est la première femme à occuper ce poste en Tunisie. Fonctionnaire, cette universitaire professeure de l'enseignement supérieur à l'École nationale d'ingénieurs de Tunis (ENIT) de soixante-trois ans est docteur en géologie, spécialisée dans la sismographie, l'évaluation de la vulnérabilité des bâtiments et le simulation de risques sismiques ainsi que la sensibilisation aux risques et à la gestion des catastrophes. Elle dirigeait jusqu'à présent un plan chargé de mettre en œuvre les programmes de la Banque mondiale au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. De 2006 à 2016, elle a été conseillère principale de sept ministres.
Originaire de Kairouan (centre du pays), Najla Bouden est la première femme à occuper ce poste en Tunisie. Fonctionnaire, cette universitaire professeure de l'enseignement supérieur à l'École nationale d'ingénieurs de Tunis (ENIT) de soixante-trois ans est docteur en géologie, spécialisée dans la sismographie, l'évaluation de la vulnérabilité des bâtiments et le simulation de risques sismiques ainsi que la sensibilisation aux risques et à la gestion des catastrophes. Elle dirigeait jusqu'à présent un plan chargé de mettre en œuvre les programmes de la Banque mondiale au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. De 2006 à 2016, elle a été conseillère principale de sept ministres.
Des fonctions restreintes
La nouvelle cheffe de gouvernement n'appartient à aucun parti. Mais avait participé à la campagne présidentielle de Kaïs Saïed en 2019. Elle indique vouloir réunir autour d'elle un cabinet "cohérent pour faire face aux difficultés économiques' du pays. Le Président lui donne comme mission "de mettre fin à la corruption et au chaos qui s'est répandu dans de nombreuses institutions de l'État".
Sa nomination surprise, deux mois après le limogeage de son prédécesseur Hichem Mechichi, a au moins le mérite faire cesser - sur le papier du moins car l'Assemblée des représentants du peuple ne peut toujours pas siégé et ne pourra donc pas l'investir - la centralisation du pouvoir au Palais de Carthage. Najla Bouden n'aura pas les coudées franches. Les mesures exceptionnelles annoncées par le Président tunisien le 25 juillet 2021, prolongée le 23 août et confirmées le 22 septembre par décret, restreignent ses fonctions. C'est, par exemple, Kaïs Saïed qui présidera le Conseil des ministres.
Sa nomination surprise, deux mois après le limogeage de son prédécesseur Hichem Mechichi, a au moins le mérite faire cesser - sur le papier du moins car l'Assemblée des représentants du peuple ne peut toujours pas siégé et ne pourra donc pas l'investir - la centralisation du pouvoir au Palais de Carthage. Najla Bouden n'aura pas les coudées franches. Les mesures exceptionnelles annoncées par le Président tunisien le 25 juillet 2021, prolongée le 23 août et confirmées le 22 septembre par décret, restreignent ses fonctions. C'est, par exemple, Kaïs Saïed qui présidera le Conseil des ministres.