
Jean-Claude Juncker a annoncé au président tunisien que son pays avait été sorti de la liste noire de l'Union européenne (photo : Présidence tunisienne)
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TUNISIE / UNION EUROPÉENNE. Lors d'un discours, jeudi 25 octobre 2018 au Musée du Bardo à Tunis, Jean-Claude Juncker a tenu à rappeler les liens entre l'UE et la Tunisie. "Une déjà longue histoire qui remonte à plusieurs siècles et qui fut faite de soleil, d'ombres, de luttes parfois fratricides et donc stupides, de remises en cause, mais aussi de beaux élans qui ont fait que la Tunisie et que l'Union européenne aient marché ensemble", indique le président de la Commission européenne.
Il a aussi évoqué l'aide accordée au pays depuis 2011 et la Révolution. "L'Union européenne, la Commission, les Etats membres, les institutions européennes, ont dédié 10 mrds€ à la Tunisie pour l'accompagner sur sa longue marche vers l'avenir. Chaque année, nous dédions un montant de 300 M€ à la Tunisie. Et nous accorderons bientôt, quand la loi organique sur le budget sera votée, une autre enveloppe, macro-financière cette fois-ci, de 300 M€ à la Tunisie. Nous avons signé ce matin (NDLR : jeudi 25 octobre 2018) quatre accords qui portent sur un montant total de 270 millions d'euros, encore pour encourager, pour accompagner l'ambitieux programme de réformes qui est en train d'être appliqué dans ce pays", souligne Jean-Claude Juncker.
Les accords paraphés au Palais de Carthage, siège de la présidence de la République, concernent le compétitivité (90 M€), la justice (60 M€), la transition énergétique (50 M€) et le soutien de la réforme fiscale et de l'économie sociale (70 M€).
Il a aussi évoqué l'aide accordée au pays depuis 2011 et la Révolution. "L'Union européenne, la Commission, les Etats membres, les institutions européennes, ont dédié 10 mrds€ à la Tunisie pour l'accompagner sur sa longue marche vers l'avenir. Chaque année, nous dédions un montant de 300 M€ à la Tunisie. Et nous accorderons bientôt, quand la loi organique sur le budget sera votée, une autre enveloppe, macro-financière cette fois-ci, de 300 M€ à la Tunisie. Nous avons signé ce matin (NDLR : jeudi 25 octobre 2018) quatre accords qui portent sur un montant total de 270 millions d'euros, encore pour encourager, pour accompagner l'ambitieux programme de réformes qui est en train d'être appliqué dans ce pays", souligne Jean-Claude Juncker.
Les accords paraphés au Palais de Carthage, siège de la présidence de la République, concernent le compétitivité (90 M€), la justice (60 M€), la transition énergétique (50 M€) et le soutien de la réforme fiscale et de l'économie sociale (70 M€).
La Tunisie retirée des listes noires de l'UE
Lors de son intervention au Musée du Bardo, le président de la Commission européenne a d'ailleurs insisté sur la nécessité de poursuivre l'effort législatif. "Je voulais dire que d'autres réformes restent à faire (...) et vous encourager à continuer ce processus de réforme, qui est exigeant, qui demande beaucoup de sacrifices aux Tunisiens mais qui a le mérite de faire avancer le pays vers des cieux plus cléments."
Lors de sa visite d'Etat de deux jours en Tunisie (25 et 26 octobre 2018) - la première depuis son élection - il a également rencontré Mohamed Ennaceur, président de l'Assemblée des Représentants du peuple (ARP), Youssef Chahed, premier ministre, et Béji Caïd Essebsi. "L'Union européenne a retiré la Tunisie des listes noires, dont notamment la liste noire des pays tiers à haut risque de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme", s'est félicité Jean-Claude Juncker devant le président de la République tunisienne. En février 2018, la Tunisie avait été placée sur cette liste noire par le Parlement européen. Quelques semaines seulement après avoir été inscrite, fin 2017, sur la liste noire (hors Union européenne) des paradis fiscaux, comme seul pays méditerranéen, avant de rejoindre la liste grise fin janvier 2018.
Le président de la Commission européenne reconnaît cependant que les deux partenaires doivent jouer sur la durée. "Sur ce chemin, qui sera long, il faudra que des deux côtés de la Méditerranée, qui est notre mer commune, nous fassions preuve – ce que les Européens ne savent pas très bien faire – de courage et de détermination, de ce courage et de cette détermination dont ont besoin les grandes ambitions et les longs trajets."
Lors de sa visite d'Etat de deux jours en Tunisie (25 et 26 octobre 2018) - la première depuis son élection - il a également rencontré Mohamed Ennaceur, président de l'Assemblée des Représentants du peuple (ARP), Youssef Chahed, premier ministre, et Béji Caïd Essebsi. "L'Union européenne a retiré la Tunisie des listes noires, dont notamment la liste noire des pays tiers à haut risque de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme", s'est félicité Jean-Claude Juncker devant le président de la République tunisienne. En février 2018, la Tunisie avait été placée sur cette liste noire par le Parlement européen. Quelques semaines seulement après avoir été inscrite, fin 2017, sur la liste noire (hors Union européenne) des paradis fiscaux, comme seul pays méditerranéen, avant de rejoindre la liste grise fin janvier 2018.
Le président de la Commission européenne reconnaît cependant que les deux partenaires doivent jouer sur la durée. "Sur ce chemin, qui sera long, il faudra que des deux côtés de la Méditerranée, qui est notre mer commune, nous fassions preuve – ce que les Européens ne savent pas très bien faire – de courage et de détermination, de ce courage et de cette détermination dont ont besoin les grandes ambitions et les longs trajets."