TURQUIE. Impossible de déroger à la date du 29 octobre 2018 pour l'inauguration du nouvel aéroport situé à trente-cinq kilomètres au Nord du centre-ville d'Istanbul. Alors, même s'il ne sera réellement en service que le 1er janvier 2019, Recep Tayyip Erdogan, en compagnie de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement, a tenu à couper le cordon en ce jour du 95e anniversaire de la naissance de la République de Turquie.
Cependant, selon l'agence turque Anadolu, un premier vol officiel au départ du nouvel aéroport - qui n'a pas encore été baptisé - décollera mercredi 31 octobre 2018 et reliera Istanbul à Ankara. Un second partira pour Antalya, la station balnéaire au bord de la Méditerranée, le jeudi 1er novembre 2018.
L'appel d'offres lancé en janvier 2013 avait désigné en mai de la même année un consortium, composé de cinq entreprises turques (Cengiz, Mapa, Limak, Kolin et Kalyon), pour construire et gérer cette infrastructure. Baptisé IGA (chacun dispose de 20% de cette co-entreprise) en octobre 2013, il bénéficie d'un contrat de type BOT (Build-Operate-Transfer) pour une durée de vingt-cinq ans.
Cependant, selon l'agence turque Anadolu, un premier vol officiel au départ du nouvel aéroport - qui n'a pas encore été baptisé - décollera mercredi 31 octobre 2018 et reliera Istanbul à Ankara. Un second partira pour Antalya, la station balnéaire au bord de la Méditerranée, le jeudi 1er novembre 2018.
L'appel d'offres lancé en janvier 2013 avait désigné en mai de la même année un consortium, composé de cinq entreprises turques (Cengiz, Mapa, Limak, Kolin et Kalyon), pour construire et gérer cette infrastructure. Baptisé IGA (chacun dispose de 20% de cette co-entreprise) en octobre 2013, il bénéficie d'un contrat de type BOT (Build-Operate-Transfer) pour une durée de vingt-cinq ans.
Un investissement de 10,24 mrds€
Voir aussi
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
Malte va recevoir 817 M€ de l'UE pour verdir et numériser son économie
-
La Commission européenne accepte la reconduction d'une aide française aux entreprises de transport de passagers
-
Le Premier ministre grec se dit prêt à "accueillir" l'armée turque
-
La taxation des bénéfices nés de l'inflation rencontre de plus en plus d'adeptes au sud de l'Europe
Plus de 35 000 personnes - dont 500 d'entre eux avaient manifesté en septembre 2018, pour dénoncer leurs conditions de travail et de vie dans leurs logements sur place, participent au chantier 24h/24 et 7j/7. Durant les travaux, plusieurs dizaines de morts auraient été enregistrées selon les syndicats contre vingt-sept recensés (en avril) par le ministère turc des transports.
IGA gère déjà plusieurs aéroports comme celui côté asiatique de la capitale économique turque (Istanbul Sabiha Gökçen) mais aussi Ordu-Giresun (Turquie), Le Caire (Terminal 2), Pristina (Kosovo), Baku Heydar Aliyev (Azerbaïdjan), et deux dans le Nord de l'Irak (Dohuk et Hawler-Erbil).
Après un investissement de 10,24 mrds€, se dresse désormais la troisième plate-forme de la ville sur une surface de 76,5 millions de m². La troisième ? Pas pour longtemps. Car, elle est destinée à remplacer celle saturée d'Atatürk (63,86 millions de passagers en 2017 pour une capacité annuelle de 60 millions) qui sera vidée, en quarante-huit heures, de ses avions et de son personnel, tous transférés sur le nouveau tarmac. Au grand dam du groupe turc TAV, et de son principal actionnaire ADP (Aéroport de Paris), son concessionnaire qui bénéficiait encore de deux ans de contrat de gestion d'Atatürk. Ankara va devoir verser des indemnisations pour compenser ce manque à gagner.
L'aéroport Atatürk n'accueillera plus que les vols privés de l'aviation civile. Alors que celui de Sabiha Gökçen, situé sur la rive asiatique, continuera à fonctionner normalement.
IGA gère déjà plusieurs aéroports comme celui côté asiatique de la capitale économique turque (Istanbul Sabiha Gökçen) mais aussi Ordu-Giresun (Turquie), Le Caire (Terminal 2), Pristina (Kosovo), Baku Heydar Aliyev (Azerbaïdjan), et deux dans le Nord de l'Irak (Dohuk et Hawler-Erbil).
Après un investissement de 10,24 mrds€, se dresse désormais la troisième plate-forme de la ville sur une surface de 76,5 millions de m². La troisième ? Pas pour longtemps. Car, elle est destinée à remplacer celle saturée d'Atatürk (63,86 millions de passagers en 2017 pour une capacité annuelle de 60 millions) qui sera vidée, en quarante-huit heures, de ses avions et de son personnel, tous transférés sur le nouveau tarmac. Au grand dam du groupe turc TAV, et de son principal actionnaire ADP (Aéroport de Paris), son concessionnaire qui bénéficiait encore de deux ans de contrat de gestion d'Atatürk. Ankara va devoir verser des indemnisations pour compenser ce manque à gagner.
L'aéroport Atatürk n'accueillera plus que les vols privés de l'aviation civile. Alors que celui de Sabiha Gökçen, situé sur la rive asiatique, continuera à fonctionner normalement.
Futur plus grand aéroport au monde
250 compagnies aériennes desserviront quelque 300 destinations. Dont la compagnie historique Turkish Airlines (75 millions de passagers attendus en 2018) qui compte bien conforter son statut de première au monde en nombre de destinations desservies (300). Fort de ce nouvel outil, qui deviendra son hub officiel, Turkish (détenue à 49,2% par l'Etat depuis sa privatisation en mai 2006) a commandé en mars 2018 soixante gros-porteurs (dont dix en option) à Boeing et Airbus. La compagnie prévoit de recevoir quarante nouveaux avions en 2019 et une centaine d'ici 2023. Sa flotte disposera alors de 450 appareils pouvant transporter quelque 120 millions de passagers.
L'aéroport abritera le plus grand terminal sous un même toit au monde avec soixante-dix-sept portes d'embarquement et 143 passerelles d'embarquement. Ainsi qu'une zone de commerces de 53 000 m² opérée par Heinemann et Unifree construite après un investissement de 120 M€.
Dans un premier temps, sa capacité atteindra les 90 millions de passagers et après extension 200 millions (en 2029), ce qui en fera le plus grand aéroport au monde, devançant celui d'Hartsfield-Jackson (Atlanta) aux Etats-Unis et ses 103 900 passagers en 2017.
Dominées par une tour dessinée par Pininfarina avec la société Aecom, ses six pistes - dont deux parallèles seulement ouvertes dans un premier temps de 3 750 mètres et une de 4 000 mètres en 2020 - pourront servir aux décollages et atterrissages. 114 avions pourront accoster simultanément au contact de l'aérogare.
Le nouvel aéroport générera 200 000 emplois directs et indirects. Il rapportera 26 mrds€ de recettes à l'Etat turc.
L'aéroport abritera le plus grand terminal sous un même toit au monde avec soixante-dix-sept portes d'embarquement et 143 passerelles d'embarquement. Ainsi qu'une zone de commerces de 53 000 m² opérée par Heinemann et Unifree construite après un investissement de 120 M€.
Dans un premier temps, sa capacité atteindra les 90 millions de passagers et après extension 200 millions (en 2029), ce qui en fera le plus grand aéroport au monde, devançant celui d'Hartsfield-Jackson (Atlanta) aux Etats-Unis et ses 103 900 passagers en 2017.
Dominées par une tour dessinée par Pininfarina avec la société Aecom, ses six pistes - dont deux parallèles seulement ouvertes dans un premier temps de 3 750 mètres et une de 4 000 mètres en 2020 - pourront servir aux décollages et atterrissages. 114 avions pourront accoster simultanément au contact de l'aérogare.
Le nouvel aéroport générera 200 000 emplois directs et indirects. Il rapportera 26 mrds€ de recettes à l'Etat turc.