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ISRAËL. Depuis l'adoption, lundi 11 juillet 2016, d'une loi sur le financement des organisations non gouvernementales (ONG), le parlement israélien subit leurs foudres et celles des partis d'opposition.
Selon le texte voté à l'initiative d'Ayelet Shaked, ministre de la Justice, classé à l'extrême droite, les ONG devront dorénavant préciser l'origine de leurs donations si plus de la moitié provient d'un autre pays qu'Israël. L'obligation s'assortit d'une amende en cas de non respect.
La loi, dite de "transparence", vise notamment les ONG oeuvrant pour la cause palestinienne et soutenues par d'autres pays. "J'espère qu'ils tenteront d'influencer Israël par la voie diplomatique, et pas en finançant à hauteur de millions de dollars ou d'euros des ONG, qui essaient habituellement de promouvoir leurs opinions" s'est justifiée la ministre israélienne.
Le texte n'est passé qu'en troisième lecture et par 57 voix contre 48. Isaac Herzog, chef de l'opposition, a parlé à propos de cette loi de "bourgeons du fascisme qui fleurit en Israël". Le groupe Israel Peace Now a lui évoqué "une loi dont le seul but est de réduire au silence et de marquer ceux qui osent faire entendre des critiques à l'égard du gouvernement ou contre les colonies."
Vingt-cinq ONG seraient concernées.
Selon le texte voté à l'initiative d'Ayelet Shaked, ministre de la Justice, classé à l'extrême droite, les ONG devront dorénavant préciser l'origine de leurs donations si plus de la moitié provient d'un autre pays qu'Israël. L'obligation s'assortit d'une amende en cas de non respect.
La loi, dite de "transparence", vise notamment les ONG oeuvrant pour la cause palestinienne et soutenues par d'autres pays. "J'espère qu'ils tenteront d'influencer Israël par la voie diplomatique, et pas en finançant à hauteur de millions de dollars ou d'euros des ONG, qui essaient habituellement de promouvoir leurs opinions" s'est justifiée la ministre israélienne.
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Vingt-cinq ONG seraient concernées.