
Reuven Rivlin innove en demandant au Parlement de désigner un Premier ministre (photo : Présidence israélienne)
ISRAËL. Après les échecs de Benyamin Netanyahou puis de Benny Gantz à qui il avait confié successivement de former un gouvernement, le président israélien, Reuven Rivlin, a décidé, jeudi 21 novembre 2019, de demander au Parlement de trouver le nom du futur Premier ministre. C'est une première pour ce pays et il s'agit surtout de la dernière chance pour éviter de reconvoquer les électeurs à de nouvelles élections législatives.
Le député choisit devra rallier les suffrages de soixante autres collègues soit la majorité des membres de la Knesset (61 sur 120).
Cette annonce est intervenue quelques heures avant que le Premier ministre sortant se trouve inculpé, jeudi 21 novembre 2019 au soir pour corruption, fraude et abus de confiance. Empêtré dans ses affaires judiciaires, deux autres sont en cours d'instruction, Benyamin Netanyahou a refusé de démissionner malgré les demandes de ses adversaires, et choisi l'attaque.
Dans une intervention télévisée, jeudi 21 novembre 2019 au soir, il a dénoncé "une tentative de coup d'Etat contre un premier ministre, sur la base de fausses accusations." Celui qui est au pouvoir depuis treize ans sans interruption réclame une commission d'enquête indépendante, contre ses procureurs et contre les officiers de police travaillant sur trois dossiers le concernant depuis 2016. Il "exige que l'on enquête sur les enquêteurs." Premier visé, le procureur général du pays Avichaï Mandelblit, celui qui l'a inculpé tout en se plaignant des différentes tentatives de pression subies, de droite comme de gauche, pour qu'il ne le fasse pas.
Le député choisit devra rallier les suffrages de soixante autres collègues soit la majorité des membres de la Knesset (61 sur 120).
Cette annonce est intervenue quelques heures avant que le Premier ministre sortant se trouve inculpé, jeudi 21 novembre 2019 au soir pour corruption, fraude et abus de confiance. Empêtré dans ses affaires judiciaires, deux autres sont en cours d'instruction, Benyamin Netanyahou a refusé de démissionner malgré les demandes de ses adversaires, et choisi l'attaque.
Dans une intervention télévisée, jeudi 21 novembre 2019 au soir, il a dénoncé "une tentative de coup d'Etat contre un premier ministre, sur la base de fausses accusations." Celui qui est au pouvoir depuis treize ans sans interruption réclame une commission d'enquête indépendante, contre ses procureurs et contre les officiers de police travaillant sur trois dossiers le concernant depuis 2016. Il "exige que l'on enquête sur les enquêteurs." Premier visé, le procureur général du pays Avichaï Mandelblit, celui qui l'a inculpé tout en se plaignant des différentes tentatives de pression subies, de droite comme de gauche, pour qu'il ne le fasse pas.
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Benyamin Netanyahou sera malgré tout candidat à sa succession. Il ne lui sera cependant pas facile de convaincre les députés de lui donner une autre chance de composer un gouvernement après cette inculpation.
Si aucun député n'arrive à obtenir une majorité au Parlement, les Israéliens seraient appelés aux urnes en mars 2020. Pour la troisième fois en moins d'un an, après les législatives du 9 avril puis du 17 septembre 2019.
Si aucun député n'arrive à obtenir une majorité au Parlement, les Israéliens seraient appelés aux urnes en mars 2020. Pour la troisième fois en moins d'un an, après les législatives du 9 avril puis du 17 septembre 2019.