
Benyamin Netanyahou tente le tout pour le tout pour sauver son poste de Premier ministre (photo : GPO)
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ISRAËL. En mauvaise posture, Benyamin Netanyahou, Premier ministre israélien sortant, a proposé à son adversaire Benny Gantz de former "un gouvernement d'union le plus large possible". Il craint qu'une autre élection soit décidée, faute de pouvoir mettre en place une équipe. "Le peuple attend de nous que nous prenions nos responsabilités", lance-t-il, forcé de faire le deuil d'un gouvernement de droite.
Les partis des deux hommes avaient obtenu respectivement trente-deux et trente-trois sièges pour le Parti bleu-blanc de Benny Gantz. Un nombre insuffisant pour disposer d'une majorité à la Knesset, le parlement israélien, (il en faudrait 61) et prétendre à gouverner seul. D'autant plus que les formations proches du Likoud (droite) de Benyamin Netanyahou n'apportait pas suffisamment de voix pour espérer une coalition.
Mercredi 18 septembre 2019, au lendemain de l'élection, le Premier ministre avait appelé à "négocier pour former un gouvernement sioniste fort." Il refusait de s'appuyer "sur des partis arabes et antisionistes." Benny Gantz affirmait lui vouloir débuter "l'entreprise de réparation de la société israélienne." Les propos de son adversaire direct l'ont tout de suite poussé à engager des discussions avec des formations de gauche ou arabes pour obtenir les cinquante-six députés nécessaires à une majorité à la Knesset. Et donc, aujourd'hui, à refuser la main tendue par son adversaire.
Jeudi 19 septembre 2019, il le prenait à contre-pied en lançant, "les Israéliens veulent un gouvernement d'union (...) je vais former ce gouvernement avec moi à sa tête !"
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Mercredi 18 septembre 2019, au lendemain de l'élection, le Premier ministre avait appelé à "négocier pour former un gouvernement sioniste fort." Il refusait de s'appuyer "sur des partis arabes et antisionistes." Benny Gantz affirmait lui vouloir débuter "l'entreprise de réparation de la société israélienne." Les propos de son adversaire direct l'ont tout de suite poussé à engager des discussions avec des formations de gauche ou arabes pour obtenir les cinquante-six députés nécessaires à une majorité à la Knesset. Et donc, aujourd'hui, à refuser la main tendue par son adversaire.
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