
Israël recrute des investisseurs pour explorer son champ Leviathan (carte : DR)
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ISRAËL / FRANCE. Interrogé par le Financial Times sur des investissements possibles de son groupe en Israël, Patrick Pouyanné, Pdg de Total, a répliqué "nous aimons les situations complexes (...) jusqu'à un certain point", marquant son refus de travailler avec ce pays. "L'enjeu n'est pas suffisamment important pour accepter les risques associés, notamment en terme de concurrence dans la région", précise-t-il.
La compagnie française va en effet explorer, en consortium avec l'Italien Eni et le russe Novatech, un gisement gazier dans les eaux libanaises, pays qui se dispute avec son voisin Israël les contours de leur frontière maritime.
Ces propos publiés dimanche 10 février 2019 par le quotidien britannique n'ont pas du tout été appréciés en Israël. Justement en visite à Londres pour communiquer sur un futur appel d'offres concernant des licences de gaz (pour le champ Leviathan qui doit entrer en production cette année), Yuval Steinitz, ministre israélien de l'Energie, les a qualifié, dans le même journal lundi 11 février 2019, de "position lamentable."
Affirmant que Total se plie à "la tyrannie et à la dictature" de l'Iran (présent sur le projet South Pars - bloqué à cause des sanctions américaines - comme principal investisseur), Yuval Steinitz indique que le gouvernement israélien va "réfléchir à une réaction à cela car, il est tout à fait inacceptable de boycotter" Israël. "D'autres sociétés internationales qui ont investis en Israël n'ont rencontré aucun problème dans le monde arabe, notamment Google, Lockheed Martin et Boeing", assure le ministre israélien.
Situé à 130 km des côtes israéliennes, le champ Leviathan alimentera, non seulement Israël, mais aussi l'Egypte qui a passé un contrat de livraison de 15 mrds$ en février 2018 avec l'Etat hébreu.
La compagnie française va en effet explorer, en consortium avec l'Italien Eni et le russe Novatech, un gisement gazier dans les eaux libanaises, pays qui se dispute avec son voisin Israël les contours de leur frontière maritime.
Ces propos publiés dimanche 10 février 2019 par le quotidien britannique n'ont pas du tout été appréciés en Israël. Justement en visite à Londres pour communiquer sur un futur appel d'offres concernant des licences de gaz (pour le champ Leviathan qui doit entrer en production cette année), Yuval Steinitz, ministre israélien de l'Energie, les a qualifié, dans le même journal lundi 11 février 2019, de "position lamentable."
Affirmant que Total se plie à "la tyrannie et à la dictature" de l'Iran (présent sur le projet South Pars - bloqué à cause des sanctions américaines - comme principal investisseur), Yuval Steinitz indique que le gouvernement israélien va "réfléchir à une réaction à cela car, il est tout à fait inacceptable de boycotter" Israël. "D'autres sociétés internationales qui ont investis en Israël n'ont rencontré aucun problème dans le monde arabe, notamment Google, Lockheed Martin et Boeing", assure le ministre israélien.
Situé à 130 km des côtes israéliennes, le champ Leviathan alimentera, non seulement Israël, mais aussi l'Egypte qui a passé un contrat de livraison de 15 mrds$ en février 2018 avec l'Etat hébreu.