
Pour lutter contre la fraude, Israël baisse le montant des paiements en liquides chez les commerçants (photo F.Dubessy)
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ISRAËL. Il ne sera bientôt plus question de dépasser les 5 000 shekels (1 044 €), lors d’une transaction en espèces pour l’achat d’un bien ou d’un service. Dans le cadre de son plan de lutte contre la fraude, jeudi 23 octobre 2014, le gouvernement israélien a approuvé à l’unanimité les recommandations du comité Locker, qui limite l’utilisation de cash en Israël. La nouvelle loi va désormais passer à la Knesset afin d’être appliquée.
Des mesures qui visent avant tout à limiter le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale, mais qui vont compliquer le travail des commerçants et des petites entreprises sans grosses réserves d’argent liquide. Harel Locker, le directeur général du Cabinet ministériel, affirme que «l’Etat perd chaque année 40 à 50 milliards de shekels de revenus en taxes impayées. C’est l’équivalent du budget de la Défense et de l’Education » Il estime que les transactions faites «au noir», représentent près de 20 % du budget annuel du pays.
L’achat d’un bien ou d’un service, en liquide, en Israël sera plafonné à 10 000 shekels (2 080 €) dans l’immédiat, puis à 5 000 shekels (1 044 €) dans un an. Les transactions en liquides entre particuliers seront limitées à 15 000 shekels (3 132 €) sauf pour le cas particulier d'achat d'une voiture d'occasion où le montant ne sera limité qu'à 50 000 shekels (10 441 €). Les transactions en espèces entre entreprises seront quant à elles limitées à 7500 shekels (1566 €). Les nouvelles règles limiteront aussi l’utilisation des chèques, qui seront plafonnes à 1 million de shekels (208 000 €).
Le Comité a recommandé aux banques israéliennes d’émettre des cartes de débit, qui permettent de suivre la traçabilité de l’argent et qui coûtent beaucoup moins chères que des cartes de crédit.
Des mesures qui visent avant tout à limiter le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale, mais qui vont compliquer le travail des commerçants et des petites entreprises sans grosses réserves d’argent liquide. Harel Locker, le directeur général du Cabinet ministériel, affirme que «l’Etat perd chaque année 40 à 50 milliards de shekels de revenus en taxes impayées. C’est l’équivalent du budget de la Défense et de l’Education » Il estime que les transactions faites «au noir», représentent près de 20 % du budget annuel du pays.
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Le Comité a recommandé aux banques israéliennes d’émettre des cartes de débit, qui permettent de suivre la traçabilité de l’argent et qui coûtent beaucoup moins chères que des cartes de crédit.