
-
Les mesures de restriction se renforcent autour de la Méditerranée
-
Les passeports italiens et espagnols s'invitent dans le Top 5 mondial des plus "puissants" du monde
-
Tourisme espagnol : une année 2020 catastrophique et 2021 très mal engagée.
-
La relance du secteur touristique méditerranéen offre l'occasion de s’engager vers un tourisme durable
ESPAGNE. Serpent de mer solaire, le projet d’une usine de production de silicium polycristallin en Andalousie réapparaît en ce mois de mai 2011, grâce à un renouveau capitalistique. Le fabricant coréen HKSilicon investirait en effet près de 600 M€ dans ce projet d’unité, porté par l’espagnol Isofoton, et qui trouverait place près de Cadix, à Los Barrios.
La capacité de l’usine serait de 2 500 tonnes par an. Elle suppose, bien entendu, une relance des projets, qui pourtant au moins en Europe pâtissent de la baisse du prix de rachat garanti de l’électricité d’origine photovoltaïque.
Les premières communications d’Isofoton sur ce projet datent de 2007, puis la société a été rachetée par le consortium Affirm – Top Tec, qui a apporté 50 M€ au capital, pile poil au moment où les finances publiques espagnoles commençaient à verrouiller les aides au secteur, sous l’effet de la crise économique.
« C’est l’alliance entre un savoir faire espagnol et un producteur de matières premières qui se révèle essentiel pour la production de panneaux photovoltaïques » a souligné Angel Luis Serrano, le président d’Isofoton.
La Junta d’Andalucia a su garder au chaud ce projet en maintenant les liens avec tous les acteurs, et espère que la Silicio Energia (le nom de ce projet d’usine) créera localement mille emplois.
Il faudrait pour cela que l’option haute du projet, passer d’une production de 2 500 à 10 000 tonnes par an, soit confirmée, une fois la situation économique espagnole et européenne rétablie.