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Nader Ghazal, le maire de Tripoli au Liban, entouré des intervenants de l'atelier Isi@med lors de la Semaine économique de la Méditerranée (Photo XDR)
FRANCE / MEDITERRANNEE. La Méditerranée représente une frontière physique mais également numérique. Elle sépare ceux qui ont accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et les autres.
Sur la base de ce constat, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD ) a mis sur pied le programme Isi@med, qui fait l’objet de deux journées de rencontres à Marseille à l’occasion de la Semaine économique de la Méditerranée%20de%20la%20Semaine%20%C3%A9conomique%20de%20la%20M%C3%A9diterran%C3%A9e .
Lancé début 2009 par une série de consultations impliquant au Nord l’Espagne, la France et l’Italie et au Sud le Maroc, le Liban et la Syrie, Isi@med a pris appui sur les programmes existants de coopération décentralisée pour créer des solutions pratiques de réduction de la fracture numérique et, conséquemment, de réduction de la pauvreté.
Lancé début 2009 par une série de consultations impliquant au Nord l’Espagne, la France et l’Italie et au Sud le Maroc, le Liban et la Syrie, Isi@med a pris appui sur les programmes existants de coopération décentralisée pour créer des solutions pratiques de réduction de la fracture numérique et, conséquemment, de réduction de la pauvreté.
«Trois grands thèmes sont ressortis des consultations sur le terrain », expose Najat Rochdi, Directrice adjointe du bureau du PNUD à Genève. Il s’agit de l’aménagement et la valorisation des territoires (systèmes d’information géographiques, portails de services aux citoyens, exploitation des produits du territoire ou écotourisme), du développement économique local (appui aux coopératives, développement des micro-entreprises allant du marketing produit aux plateformes d’e-commerce).
La troisième composante du programme, tournée vers les femmes, la jeunesse et la diaspora, ambitionne de leur « donner de la voix à travers les outils technologiques et les réseaux sociaux », résume Najet Tenoutit, coordonnatrice du programme (Centre de Marseille pour l’intégration en Méditerranée ).

Najat Rochdi, Directrice adjointe du bureau du PNUD à Genève, s'est appuyée sur les remontées du terrain pour établir les thèmes d'action d'Isi@med (Photo XDR)
Une dynamique induite au Nord
La région Oriental au Maroc et la municipalité de Tripoli au Liban, pilotes du projet, ont été rejoints par de nouveaux partenaires : la Ville de Malaga, en Espagne, la Région Champagne Ardennes en France et la province de Como en Italie.
En 2011, les participations de la Mauritanie et du Sénégal sont escomptées. Le programme fonctionne sur une base classique - pour 1$ apporté par une collectivité au minimum 1$ est apporté par le PNUD. Soit pour l’ensemble du projet ART Gold, dont ISI@med est la composante TIC, : Mauritanie $1,5 million de fonds mobilisés pour 2011-2012 , Maroc $ 2,5 millions, Sénégal $1,1 million, Syrie $ 1 million et Liban $3 millions.
Pour exemple dans la région Oriental, un des objectifs est d’ « offrir une base de données pour obtenir une cartographie destinée à dessiner une route du goût et des sites remarquables des produits du terroir », indique Abderrahim El Khantour, le partenaire de la Région Champagne Ardennes. Ce dernier estime qu’Isi@med possède des « bienfaits collatéraux ». « Nous parlons de coopération Nord Sud ou Sud Sud mais ce genre de dispositif permet de créer une dynamique de coopération Nord Nord. La ville de Malaga, avant, je la voyais seulement sur une carte… ».
Pour exemple dans la région Oriental, un des objectifs est d’ « offrir une base de données pour obtenir une cartographie destinée à dessiner une route du goût et des sites remarquables des produits du terroir », indique Abderrahim El Khantour, le partenaire de la Région Champagne Ardennes. Ce dernier estime qu’Isi@med possède des « bienfaits collatéraux ». « Nous parlons de coopération Nord Sud ou Sud Sud mais ce genre de dispositif permet de créer une dynamique de coopération Nord Nord. La ville de Malaga, avant, je la voyais seulement sur une carte… ».