
Espagne et Italie représentent 18 % des investissements étrangers dans l'Hexagone
FRANCE / ITALIE / ESPAGNE. En 2008, la France a attiré 114,3 Mds$ d'investissements étrangers, contre 158 Mds$ en 2007, un chiffre en baisse de 28 %.
Malgré cette chute, l’Hexagone se maintient au deuxième rang mondial des investissements étrangers selon le bilan 2008 présenté par l'Agence française des investissements étrangers (Afii) le 13 mars.
Au total, 641 projets d'investissements ont été menés par des entreprises étrangères en France en 2008, contre 624 en 2007, un score en progression de 2,7 % d’une année sur l’autre. Il s’agit du 3ème meilleur résultat depuis 1993, après ceux des années 2005 et 2006.
Ces projets doivent permettre de maintenir ou de créer 31.932 emplois, un chiffre en baisse de 7,5 % par rapport à 2007 (34.517). Il s’agit néanmoins du 4ème meilleur résultat depuis la création du bilan en 1993, indique l’Afii.
Alors que deux emplois créés sur trois émanent d’une entreprise européenne sont toujours à l'origine de la majorité des investissements étrangers accueillis dans l’Hexagone. Leurs projets ont généré 66,4 % des emplois créés ou maintenus en 2008.
Malgré cette chute, l’Hexagone se maintient au deuxième rang mondial des investissements étrangers selon le bilan 2008 présenté par l'Agence française des investissements étrangers (Afii) le 13 mars.
Au total, 641 projets d'investissements ont été menés par des entreprises étrangères en France en 2008, contre 624 en 2007, un score en progression de 2,7 % d’une année sur l’autre. Il s’agit du 3ème meilleur résultat depuis 1993, après ceux des années 2005 et 2006.
Ces projets doivent permettre de maintenir ou de créer 31.932 emplois, un chiffre en baisse de 7,5 % par rapport à 2007 (34.517). Il s’agit néanmoins du 4ème meilleur résultat depuis la création du bilan en 1993, indique l’Afii.
Alors que deux emplois créés sur trois émanent d’une entreprise européenne sont toujours à l'origine de la majorité des investissements étrangers accueillis dans l’Hexagone. Leurs projets ont généré 66,4 % des emplois créés ou maintenus en 2008.
Italie et Espagne ont créé et/ou préservé 5.732 emplois dans l'Hexagone
Avec respectivement 3.600 et 2.132 emplois créés en 2008, l’Italie (11,3 % du total) et l’Espagne (6,7 %) se placent en 3ème et 4ème position du palmarès international dominé par les Etats-Unis (19,1 %) et l’Allemagne (14,8 %).
Fait notable, les deux pays euroméditerranéens sont parmi ceux qui affichent les plus belles progressions d’une année sur l’autre : les créations d’emplois d’origine italienne ont augmenté de plus de 87 %, quand les espagnoles se sont accrues de 60 %.
Fait notable, les deux pays euroméditerranéens sont parmi ceux qui affichent les plus belles progressions d’une année sur l’autre : les créations d’emplois d’origine italienne ont augmenté de plus de 87 %, quand les espagnoles se sont accrues de 60 %.
Les italiens en quête de rachats...

Le sidérurgiste espagnol Celsa va investir 655 M€ dans l'installation de deux laminoirs à Bayonne-Tarnos
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Le terme « création d’emploi » mérite toutefois d’être nuancé : plus de la moitié du résultat transalpin (56 %) concerne en réalité des emplois sauvegardés grâce au rachat d’entreprises françaises en difficulté par leurs concurrentes italiennes.
Dans cette catégorie, on trouve les 900 emplois maintenus suite à la reprise des cinq sites de production français du groupe Rencast, spécialisé en fonderie sous pression, par son homologue italien Zen Spa (Padoue, nord-est de l’Italie), les 400 emplois sauvés grâce à la reprise par la société milanaise Meryl Fiber Srl de la filiale française de Nylstar et Lamato, fabricant de fibres et de fils synthétiques pour le textile, à Saint-Laurent-Blangy dans le Nord-Pas-de-Calais et les 307 emplois de la fonderie Metaltemple de Saint-Michel de Maurienne en Savoie, tombée dans l’escarcelle de B4 Italia, société de transports et d'usinage basée à 80 km du site savoyard.
56 % des investissements espagnols se répartissent sur trois sites : le plus important concerne l’installation de deux laminoirs sur la zone industrialoportuaire de Bayonne-Tarnos, dans le sud-ouest de la France, par les Aciéries de l’Atlantique, propriété du groupe Celsa, un projet qui devrait générer la création de 450 emplois ; suivent les 200 emplois créés par l’ouverture d’une filiale parisienne de gardiennage par le groupe Prosegur et les 100 emplois de la future usine de traitement des déchets de Romainville, en Ile-de-France, érigée par Urbaser Environnement.
Dans cette catégorie, on trouve les 900 emplois maintenus suite à la reprise des cinq sites de production français du groupe Rencast, spécialisé en fonderie sous pression, par son homologue italien Zen Spa (Padoue, nord-est de l’Italie), les 400 emplois sauvés grâce à la reprise par la société milanaise Meryl Fiber Srl de la filiale française de Nylstar et Lamato, fabricant de fibres et de fils synthétiques pour le textile, à Saint-Laurent-Blangy dans le Nord-Pas-de-Calais et les 307 emplois de la fonderie Metaltemple de Saint-Michel de Maurienne en Savoie, tombée dans l’escarcelle de B4 Italia, société de transports et d'usinage basée à 80 km du site savoyard.
56 % des investissements espagnols se répartissent sur trois sites : le plus important concerne l’installation de deux laminoirs sur la zone industrialoportuaire de Bayonne-Tarnos, dans le sud-ouest de la France, par les Aciéries de l’Atlantique, propriété du groupe Celsa, un projet qui devrait générer la création de 450 emplois ; suivent les 200 emplois créés par l’ouverture d’une filiale parisienne de gardiennage par le groupe Prosegur et les 100 emplois de la future usine de traitement des déchets de Romainville, en Ile-de-France, érigée par Urbaser Environnement.
Paca et Languedoc-Roussillon au milieu du peloton
Concernant la répartition locale, cinq régions se taillent la part du lion : l'Ile-de-France (26 %, 8.300 emplois), Rhône-Alpes (11,2 %, 3.586 emplois), le Nord-Pas-de-Calais (9,9 %, 3.159 emplois), Midi-Pyrénées (7,6 %, 2.421 emplois) et l’Aquitaine (7,2 %, 2.421 emplois).
Ces cinq régions accueillent ainsi plus de 60 % des emplois d'origine étrangère.
Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), pour sa part, dégringole de la 5ème à la 11ème place, avec près de deux fois moins d’emplois créés en 2008 (926) qu’en 2007 (1.604).
Sa voisine du Languedoc-Roussillon, est juste derrière elle, mais dans une trajectoire positive puisque d’une année sur l’autre cette région grimpe de la 19ème (382 emplois) à la 12ème place (750 emplois).
La Corse, pour sa part, reste lanterne rouge du classement, n’ayant en 2008 comme les autres années, capté aucun investissement d’origine étrangère.
Si l’on se réfère au flux de création d'emplois rapportés à la population active, le résultat des deux voisines de la façade méditerranéenne est légèrement différent : d'après cet indicateur, Paca se classe 17ème, en queue du peloton des régions les moins attractives, avec un indice de 0,5 emploi créé pour 1.000 actifs, et le Languedoc-Roussillon 13ème (0,8 emploi), à bonne distance de la Haute-Normandie (2,4 emplois), maillot jaune de l’attractivité.
Ces cinq régions accueillent ainsi plus de 60 % des emplois d'origine étrangère.
Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), pour sa part, dégringole de la 5ème à la 11ème place, avec près de deux fois moins d’emplois créés en 2008 (926) qu’en 2007 (1.604).
Sa voisine du Languedoc-Roussillon, est juste derrière elle, mais dans une trajectoire positive puisque d’une année sur l’autre cette région grimpe de la 19ème (382 emplois) à la 12ème place (750 emplois).
La Corse, pour sa part, reste lanterne rouge du classement, n’ayant en 2008 comme les autres années, capté aucun investissement d’origine étrangère.
Si l’on se réfère au flux de création d'emplois rapportés à la population active, le résultat des deux voisines de la façade méditerranéenne est légèrement différent : d'après cet indicateur, Paca se classe 17ème, en queue du peloton des régions les moins attractives, avec un indice de 0,5 emploi créé pour 1.000 actifs, et le Languedoc-Roussillon 13ème (0,8 emploi), à bonne distance de la Haute-Normandie (2,4 emplois), maillot jaune de l’attractivité.