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Fabrice Coquio va installer l’un des sites d’Interxion dans la base des sous-marins du GPMM (photo : F. André)
FRANCE. Interxion, deuxième fournisseur mondial de services de data center, attend d’ici quelques jours le permis de construire qui lui permettra de mettre en œuvre la seconde phase de son développement marseillais. Le groupe - qui avait repris en 2014 les installations de l’opérateur SFR - continue de miser sur Marseille. Il prévoit d’investir plus de 150 M€ dans les prochaines années pour héberger les infrastructures informatiques physiques de ses clients. Interxion bénéficie d’un accord lui permettant d’exploiter durant quarante neuf ans deux sites du Grand port maritime de Marseille (GPMM) : le site de réparation navale Fouré Lagadec, inoccupé depuis le déménagement de l’entreprise à Berre, en 1995, et la base des sous-marins, bunker aux dimensions hors-normes, construit par les Allemands en 1943.
Longtemps utilisée comme ville de transit, Marseille pourrait prendre une place de choix dans l’activité de réseau : « Nous souhaitons valoriser le positionnement géographique stratégique de la ville, à partir duquel nous touchons trois continents et près de quatre milliards d’habitants via le réseau de câbles sous-marins, précise Fabrice Coquio, le président d’Interxion France qui voit en Marseille un hub capable d’accueillir les plus grandes entreprises de la connectivité, des médias sociaux ou du cloud.
Longtemps utilisée comme ville de transit, Marseille pourrait prendre une place de choix dans l’activité de réseau : « Nous souhaitons valoriser le positionnement géographique stratégique de la ville, à partir duquel nous touchons trois continents et près de quatre milliards d’habitants via le réseau de câbles sous-marins, précise Fabrice Coquio, le président d’Interxion France qui voit en Marseille un hub capable d’accueillir les plus grandes entreprises de la connectivité, des médias sociaux ou du cloud.