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Ces data centers seront baptisés MRS2 et MRS3 car, ils viennent s'ajouter à celui déjà existant, MRS1 (11 salariés), créée en 2014 après le rachat du bâtiment à SFR.
En deux ans, à novembre 2016, le data center MRS1 a doublé le nombre de réseaux telecom accueillis pour en compter désormais cent. Au premier trimestre 2017, le câble AAE1 (Asia Africa Europe 1 Submarine Cable System) reliera de Marseille à Singapour, vingt pays et trois continents grâce à 25 000 km de câbles sous-marins posés au fond des océans. Il permettra à dix-neuf opérateurs de bénéficier d'une capacité de 40 Terabit/s soit l'équivalent d'un téléchargement en simultanée de deux millions de films.
« 2015 est la première année de l’histoire où la valeur des données transmises est supérieure à la valeur des marchandises échangées. Aux portes de Marseille, la demande explose. En septembre, les opérateurs indiens ont lancé la 4G. Désormais, plus de 50 000 clients par jour cherchent du contenu en Europe et aux Etats-Unis en passant par Marseille », explique Fabrice Coquio, président d’Interxion France.
Le développement d'Interxion à Marseille va avoir des répercussions sur l'autre rive de la Méditerranée. « Dataxion a inauguré en mai dernier à Tunis un data center de 1200 m2. Interxion nous offre la possibilité d’être relié aux routes internationales. Nous voulons faire de Dataxion la porte d’entrée sur toute l’Afrique. Cela permettra de développer la sous-traitance en Tunisie », note ainsi Richard Czechn directeur du développement de Dataxion, filiale du groupe tunisien PGH (Poulina Group Holding).