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UNION EUROPÉENNE. Elle avait revendiqué les attaques de Daech au Moyen-Orient et les attentats de Paris, Bruxelles, Barcelone et Berlin, l'agence de presse Amaq se trouve aujourd'hui démantelée.
"Avec cette opération révolutionnaire, nous avons porté un grand coup aux capacités de l'État islamique à diffuser de la propagande en ligne et à radicaliser les jeunes en Europe", commente Rob Wainwright, chef d'Europol, vendredi 27 avril 2018 dans un communiqué. "Daech ne recule plus seulement sur le terrain mais aussi en ligne et nous ne nous arrêterons pas tant que leur propagande n'aura pas été complètement éradiquée d'Internet", ajoute Dimitris Avramopoulos, commissaire européen aux Affaires intérieures.
L'agence européenne de police spécialisée dans la répression de la criminalité, avec la collaboration des polices européennes (Belgique, Bulgarie, France, Pays-Bas, Roumanie et Royaume-Uni) et américaines (États-Unis et Canada), a réussi à paralyser, mercredi 25 et jeudi 26 avril 2018 par un "démantèlement multinational et simultané", les principaux organes de propagande en ligne du groupe État islamique dont Amaq. Mai aussi les sociétés de production audiovisuelles Al Furqan et Al-Hayat, auteures de documentaires sur les victoires du groupe et publiant des messages des dirigeants appelant les volontaires internationaux à rejoindre "le califat", ainsi que les sites d'information Halumu et Nashir.
"Avec cette opération révolutionnaire, nous avons porté un grand coup aux capacités de l'État islamique à diffuser de la propagande en ligne et à radicaliser les jeunes en Europe", commente Rob Wainwright, chef d'Europol, vendredi 27 avril 2018 dans un communiqué. "Daech ne recule plus seulement sur le terrain mais aussi en ligne et nous ne nous arrêterons pas tant que leur propagande n'aura pas été complètement éradiquée d'Internet", ajoute Dimitris Avramopoulos, commissaire européen aux Affaires intérieures.
L'agence européenne de police spécialisée dans la répression de la criminalité, avec la collaboration des polices européennes (Belgique, Bulgarie, France, Pays-Bas, Roumanie et Royaume-Uni) et américaines (États-Unis et Canada), a réussi à paralyser, mercredi 25 et jeudi 26 avril 2018 par un "démantèlement multinational et simultané", les principaux organes de propagande en ligne du groupe État islamique dont Amaq. Mai aussi les sociétés de production audiovisuelles Al Furqan et Al-Hayat, auteures de documentaires sur les victoires du groupe et publiant des messages des dirigeants appelant les volontaires internationaux à rejoindre "le califat", ainsi que les sites d'information Halumu et Nashir.
Déstabilisation de l'appareil de propagande de l'EI
"Par cette action de démantèlement...la capacité de l'EI à propager et promouvoir son matériel terroriste est compromise", souligne le même communiqué.
Le siège d'Europol de la Haye avec le soutien d'Eurojust (unité de coopération judiciaire de l'Union européenne) a coordonné toute l'opération dirigée par le procureur fédéral de Belgique. Des serveurs ont été saisis aux Pays-Bas, au Canada et aux États-Unis, et du matériel numérique en France, en Bulgarie et en Roumanie. "L'objectif est de déstabiliser fortement l'appareil de propagande de l'EI et d'identifier et d'interpeller les administrateurs de ces serveurs en saisissant et en fermant les serveurs utilisés pour diffuser la propagande de l'EI", indique Europol qui entend "contrecarrer la capacité centrale d'IS de diffuser des messages à caractère terroriste pour une durée indéterminée".
Le siège d'Europol de la Haye avec le soutien d'Eurojust (unité de coopération judiciaire de l'Union européenne) a coordonné toute l'opération dirigée par le procureur fédéral de Belgique. Des serveurs ont été saisis aux Pays-Bas, au Canada et aux États-Unis, et du matériel numérique en France, en Bulgarie et en Roumanie. "L'objectif est de déstabiliser fortement l'appareil de propagande de l'EI et d'identifier et d'interpeller les administrateurs de ces serveurs en saisissant et en fermant les serveurs utilisés pour diffuser la propagande de l'EI", indique Europol qui entend "contrecarrer la capacité centrale d'IS de diffuser des messages à caractère terroriste pour une durée indéterminée".