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ESPAGNE. Coup d'arrêt aux exportations espagnoles, qui chutent de 5,2 % au cours du mois d'août 2014 (par rapport à la même période en 2013), selon les derniers chiffres du Ministère de l’Économie.
Le montant des exportations atteint précisément 16,3 mrds € en août 2014, après avoir enregistré un mois record en juillet (21,5 mrds €). De fait, sur l’ensemble des huit premiers mois de cette année, le montant global des exportations progresse de 0,9% par rapport à 2013, mais le reversement de tendance estival inquiète. Car, le net fléchissement enregistré est d'abord d'abord lié à l'essoufflement de la demande en Europe, où l'Espagne réalise 60% de ses exportations. Une conjoncture qui promet de durer au détriment des exportateurs espagnols.
Les ventes à destination de France, principal partenaire commercial, ont d'ailleurs plongé de 11,2 % en août 2014. Sur l'ensemble du continent européen, la baisse est de 3,8 %. Les exportations vers l’Afrique diminuent d'autant, alors que celles vers l'Amérique Latine s'effondrent brutalement de près d'un tiers ! Faut-il y voir les limites de la « compétitivité espagnole » sur un territoire où la concurrence est vive avec des pays émergents comme la Chine et le Brésil ?
Le second facteur d'inquiétude concerne la nature des exportations les plus touchées, à savoir l'industrie, et particulièrement les secteurs de l'automobile (-18,4%), les biens d'équipements (-8,9%) et la chimie (-6,9%). Ces activités jouaient jusqu'ici un rôle moteur dans la reprise économique, certes timide, mais qui commence déjà à se traduire en Espagne par un rebond de la consommation.
Ceci justifie une hausse des importations de 5,8%, presque inversement proportionnelle à l'inflexion des exportations. C'est de toute évidence une mauvaise conjonction pour la balance commerciale espagnole, dont le déficit s'aggrave pour atteindre 16,4 mrds €, doit deux fois plus qu'il y a un an.
Le montant des exportations atteint précisément 16,3 mrds € en août 2014, après avoir enregistré un mois record en juillet (21,5 mrds €). De fait, sur l’ensemble des huit premiers mois de cette année, le montant global des exportations progresse de 0,9% par rapport à 2013, mais le reversement de tendance estival inquiète. Car, le net fléchissement enregistré est d'abord d'abord lié à l'essoufflement de la demande en Europe, où l'Espagne réalise 60% de ses exportations. Une conjoncture qui promet de durer au détriment des exportateurs espagnols.
Les ventes à destination de France, principal partenaire commercial, ont d'ailleurs plongé de 11,2 % en août 2014. Sur l'ensemble du continent européen, la baisse est de 3,8 %. Les exportations vers l’Afrique diminuent d'autant, alors que celles vers l'Amérique Latine s'effondrent brutalement de près d'un tiers ! Faut-il y voir les limites de la « compétitivité espagnole » sur un territoire où la concurrence est vive avec des pays émergents comme la Chine et le Brésil ?
Le second facteur d'inquiétude concerne la nature des exportations les plus touchées, à savoir l'industrie, et particulièrement les secteurs de l'automobile (-18,4%), les biens d'équipements (-8,9%) et la chimie (-6,9%). Ces activités jouaient jusqu'ici un rôle moteur dans la reprise économique, certes timide, mais qui commence déjà à se traduire en Espagne par un rebond de la consommation.
Ceci justifie une hausse des importations de 5,8%, presque inversement proportionnelle à l'inflexion des exportations. C'est de toute évidence une mauvaise conjonction pour la balance commerciale espagnole, dont le déficit s'aggrave pour atteindre 16,4 mrds €, doit deux fois plus qu'il y a un an.