
L'hymne catalan retentit au Parlement catalan après la déclaration d'indépendance (photo : Parlement espagnol)
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ESPAGNE / CATALOGNE. Carles Puigdemont, président destitué du gouvernement de Catalogne, son vice-président Oriol Junqueras et huit de ses quatorze ministres, se trouvent désormais sous le coup d'une menace d'emprisonnement, signifiée jeudi 2 novembre 2017 par le parquet espagnol.
Actuellement en exil à Bruxelles, Carles Puigdemont et quatre de ses ministres ne se sont pas rendus à la convocation du parquet espagnol à Madrid évoquant un "procès politique". Ils risquent très prochainement de se trouver sous la menace d'un mandat d'arrêt européen ou international. Le parquet l'a demandé et la Haut cour de justice espagnole doit indiquer si elle l'émet ou non.
Par contre l'ex vice-président et sept autres ministres sur huit étaient présents et se sont vus inculpés pour "détournement de fonds publics", "sédition" et "rébellion" par le juge d'instruction qui a réclamé une détention provisoire. Le huitième ministre (Santi Vila), démissionnaire avant la proclamation d'indépendance, a bénéficié d'une liberté sous caution de 50 000 €.
Carme Forcadell, présidente du Parlement catalan, deux députés et trois membres du bureau du Parlement bénéficient du report de leur audition - demandé pour mieux préparer leur défense - et ne comparaîtront que jeudi 9 novembre 2017 à 9h30.
La justice espagnole entend condamner sévèrement les auteur de l'organisation du référendum sur l'indépendance catalane le 1er octobre 2017, considéré comme illégal par la Cour constitutionnelle, et ceux qui ont voté la déclaration d'indépendance le 27 octobre suivant. Tous s'exposent à quinze ou trente ans de prison selon les chefs d'inculpation retenus lors de leur procès.
Actuellement en exil à Bruxelles, Carles Puigdemont et quatre de ses ministres ne se sont pas rendus à la convocation du parquet espagnol à Madrid évoquant un "procès politique". Ils risquent très prochainement de se trouver sous la menace d'un mandat d'arrêt européen ou international. Le parquet l'a demandé et la Haut cour de justice espagnole doit indiquer si elle l'émet ou non.
Par contre l'ex vice-président et sept autres ministres sur huit étaient présents et se sont vus inculpés pour "détournement de fonds publics", "sédition" et "rébellion" par le juge d'instruction qui a réclamé une détention provisoire. Le huitième ministre (Santi Vila), démissionnaire avant la proclamation d'indépendance, a bénéficié d'une liberté sous caution de 50 000 €.
Carme Forcadell, présidente du Parlement catalan, deux députés et trois membres du bureau du Parlement bénéficient du report de leur audition - demandé pour mieux préparer leur défense - et ne comparaîtront que jeudi 9 novembre 2017 à 9h30.
La justice espagnole entend condamner sévèrement les auteur de l'organisation du référendum sur l'indépendance catalane le 1er octobre 2017, considéré comme illégal par la Cour constitutionnelle, et ceux qui ont voté la déclaration d'indépendance le 27 octobre suivant. Tous s'exposent à quinze ou trente ans de prison selon les chefs d'inculpation retenus lors de leur procès.