
La privatisation d'Ilva intervient alors que l'aciérie est au coeur de trois actions en justice. Photo Ilva.
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ITALIE. Après une nationalisation éclair destinée à sauver la plus grande aciérie d'Europe, le sidérurgiste italien Ilva va être cédé au secteur privé. En plus de l'aciérie, la reprise concerne également sept sociétés du groupe: les services maritimes Ilva, Ilvaform, Innse Cylindres, Sanac, énergie Taranto, Socova et Tillet.
29 dossiers ont été déposés pour une reprise totale ou partielle, dont 9 déjà jugés conformes par les administrateurs du groupe : ArcelorMittal, CSN Steel, Marcegaglia, Arvedi, Trasteel, ERP Compliant Fuels, Cassa Depositi e Prestiti, Eusider et Tecnotubi. L'analyse des dossiers se poursuit et d'autres noms venir s'ajouter à cette liste de pré-sélectionnés.
Les candidats doivent montrer patte blanche dans trois domaines, la continuité de la production, la préservation d'un niveau d'emploi adéquat et enfin le respect de l'environnement. Des engagements avant tout destinés à rassurer les salariés et les Italiens, mais qui dans la pratique ne tiendront sans doute que très peu de temps.
Les qualifiés devront dans un second temps affiner leurs dossiers, avant un choix de l'heureux gagnant par l'Etat italien au début de l'été 2016. Le premier ministre Matteo Renzi n'a pas caché sa préférence pour une privatisation « italienne ».
Le repreneur évoluera en terrain miné. Ilva possède un outil industriel en mauvais état. L'aciérie de Tarente (14 000 salariés), située dans le sud de l'Italie, est considérée comme la plus polluante d'Europe. Ses émissions toxiques auraient causé le décès de 400 personnes. Un procès est en cours.
La privatisation éclair d'Ilva a permis de nettoyer les comptes du groupe. Mais elle s'avère peu du goût de la Commission européenne qui à ouvert le 20 janvier 2016 une enquête approfondie pour vérifier la conformité des 2 mrds € d'aides accordées par l'Italie à Ilva.
Enfin, Ilva est au cœur d'une troisième action en justice car ses anciens propriétaires, la famille Riva, auraient détourné 2 mrds € des comptes de la société.
29 dossiers ont été déposés pour une reprise totale ou partielle, dont 9 déjà jugés conformes par les administrateurs du groupe : ArcelorMittal, CSN Steel, Marcegaglia, Arvedi, Trasteel, ERP Compliant Fuels, Cassa Depositi e Prestiti, Eusider et Tecnotubi. L'analyse des dossiers se poursuit et d'autres noms venir s'ajouter à cette liste de pré-sélectionnés.
Les candidats doivent montrer patte blanche dans trois domaines, la continuité de la production, la préservation d'un niveau d'emploi adéquat et enfin le respect de l'environnement. Des engagements avant tout destinés à rassurer les salariés et les Italiens, mais qui dans la pratique ne tiendront sans doute que très peu de temps.
Les qualifiés devront dans un second temps affiner leurs dossiers, avant un choix de l'heureux gagnant par l'Etat italien au début de l'été 2016. Le premier ministre Matteo Renzi n'a pas caché sa préférence pour une privatisation « italienne ».
Le repreneur évoluera en terrain miné. Ilva possède un outil industriel en mauvais état. L'aciérie de Tarente (14 000 salariés), située dans le sud de l'Italie, est considérée comme la plus polluante d'Europe. Ses émissions toxiques auraient causé le décès de 400 personnes. Un procès est en cours.
La privatisation éclair d'Ilva a permis de nettoyer les comptes du groupe. Mais elle s'avère peu du goût de la Commission européenne qui à ouvert le 20 janvier 2016 une enquête approfondie pour vérifier la conformité des 2 mrds € d'aides accordées par l'Italie à Ilva.
Enfin, Ilva est au cœur d'une troisième action en justice car ses anciens propriétaires, la famille Riva, auraient détourné 2 mrds € des comptes de la société.