
A Cadarache, dans le sud de la France, plus de 600 M€ de marchés ont déjà été passés (photo Iter)
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EUROPE. La réunion du conseil international d’ITER, le programme d’expérimentation de la fusion nucléaire auquel participent l’Europe, les Etats-Unis, la Chine, le Japon, la Corée du Sud et l’Inde, les 16 et 17 juin 2010, à Suzhou, en Chine, risque d’être difficile.
Les 27 pays de l’Union Européenne ne sont pas arrivés à se mettre d’accord sur la façon de financer le surcout de la construction de l’installation à Cadarache dans le sud de la France.
La facture a pratiquement triplé en quelques années et la quote part de l’Europe est passé de 2,7 à 7,2 mds€ (pour 45% du total). La France et l'Allemagne demandent qu'elle soit limitée définitivement à 6,6 mds€.
Chez les autres partenaires qui se sont engagés à contribuer chacun pour 9% du budget total, on ne connaît pas la dérive, leur contribution étant prévue en nature, le Japon fournissant les aimants, la Chine, les équipements électriques, les Etats-Unis les systèmes de refroidissement…
Les 27 pays de l’Union Européenne ne sont pas arrivés à se mettre d’accord sur la façon de financer le surcout de la construction de l’installation à Cadarache dans le sud de la France.
La facture a pratiquement triplé en quelques années et la quote part de l’Europe est passé de 2,7 à 7,2 mds€ (pour 45% du total). La France et l'Allemagne demandent qu'elle soit limitée définitivement à 6,6 mds€.
Chez les autres partenaires qui se sont engagés à contribuer chacun pour 9% du budget total, on ne connaît pas la dérive, leur contribution étant prévue en nature, le Japon fournissant les aimants, la Chine, les équipements électriques, les Etats-Unis les systèmes de refroidissement…
Les pays de l'UE ne veulent pas remettre au pot
Les 27 demandent un délai pour trouver le consensus obligatoire à une position commune.
Ce qui est sûr, c’est qu’aucun des 27 membres de l’UE ne veut remettre au pot.
On s’achemine donc vers un redéploiement au sein du budget de l’UE. Un conseil exceptionnel est prévu fin juillet.
Cet accord est indispensable pour la poursuite du programme. Bruxelles indique en effet que l’UE ne libérera l’enveloppe supplémentaire de 1,4 md € des années 2012-2013 que si un accord sur le financement global est trouvé.
A Cadarache, le chantier avance et plus de 600 M€ de marchés ont déjà été passés.
Lire aussi : Jérôme Pamela à la barre d'Iter France
Iter : la mise en exploitation reportée
Iter revoit son calendrier et double son budget
Ce qui est sûr, c’est qu’aucun des 27 membres de l’UE ne veut remettre au pot.
On s’achemine donc vers un redéploiement au sein du budget de l’UE. Un conseil exceptionnel est prévu fin juillet.
Cet accord est indispensable pour la poursuite du programme. Bruxelles indique en effet que l’UE ne libérera l’enveloppe supplémentaire de 1,4 md € des années 2012-2013 que si un accord sur le financement global est trouvé.
A Cadarache, le chantier avance et plus de 600 M€ de marchés ont déjà été passés.
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